dimanche 22 novembre 2015

convocation CM du mercredi 25 novembre


Commune d'AUSSOIS                                                Le 10 Novembre 2015









CONVOCATION
 du CONSEIL  MUNICIPAL








Madame, Monsieur,

J'ai l'honneur de vous inviter à vous rendre à la Mairie, en votre qualité de membre du Conseil Municipal, pour participer à la réunion qui aura lieu :








      Mercredi 25 Novembre 2015  à  20 h 30 


  



Le Maire

    Alain MARNEZY

 


Ordre du jour






  1. - Société Publique Locale
    . Approbation de la convention de Délégation de Service Public pour
       l’exploitation des domaines alpin et nordique d’Aussois (rapport au
       Conseil Municipal) et mandat au Maire pour signer la DSP et ses annexes
    . Convention assurances
    . Création d’un budget annexe et opérations d’ordre

  2. - Schéma Départemental de Coopération Intercommunale

  3. - Travaux :

. Marchés petit et gros déneigement

. Contrats Maîtrise d’œuvre Locaux d’exploitation RM et garage Maison

   d’Aussois

. Devis cloisons Maison d’Aussois



  1. - Finances :
              . Subventions 2015 (suite)
              . Modifications Régie de Recettes Halte-Garderie
              . Convention chèques-vacances Halte-Garderie
              . Tarifs transitoires Régie Electrique
              . Amortissements Marque Transmaurienne et travaux Camping
              . Convention d’occupation du domaine public - Big Air Bag


  2. - Personnel :
    . Contrat TAP, Cantine, Garderie, Atelier lecture
    . Création de postes saisonniers communaux Hiver 2015/2016

  3. - Avis sur la vidange du Mont-Cenis



  1. - Questions diverses

lundi 16 novembre 2015

PV du 21 octobre 2015

Proposé pour approbation

Commune d’Aussois

Mairie

73500 AUSSOIS


Procès-Verbal  du Conseil Municipal

N°14 du 21 octobre 2015

-=-=-=-=-=-




Présents : M. MARNEZY Alain, Maire.

M. DAMEVIN Pascal, M DROT Bernard Adjoint, M POILANE Pascal, Adjoints.

M.FRESSARD Roland, Me CHARDONNET Corinne, M.GOMES LEAL Florian Me GROS Sandrine, M. MANOURY Didier, M. PELISSIER Daniel, M. PEYRE DE GROLEE VIRVILLE Adrien, M conseillers.

Absents excusés

M. AGUSTIN Jean-Jacques, (Procuration à M. GOMES-LEAL)

M. COLLY Roger (procuration a M. le Maire)

M.MINAUDO Christophe,( Procuration à  M DROT)

Absents

M. GROS Michel,



M. le maire ouvre la séance à 20h30


M. Manoury est nommé Secrétaire de séance.



1      Approbation des CR et PV du 24


Ø  Comptes rendus du 24 Juin et du 26 Aout 

Pas de remarque 

M.le maire met au vote 

Approuvés à l’unanimité 

Ø  Procès-verbaux du 21 septembre et du 28 septembre 

M. le maire demande que la phrase d’introduction retraçant ses propos et expliquant son refus de mettre au vote le PV du 03 septembre (« la loi je n’en ai rien à foutre, je m’assois dessus ») soit retiré. Et indique que les propos qui sont tenus hors du conseil municipal n'ont pas à y figurer. 

M. Manoury rappelle que le conseil municipal ce réunit essentiellement pour traiter d'affaires publiques et des propos qui se déroulent ou sont prononcés à l’extérieur, et pas simplement pour parler entre soi. De plus quand M. Marnezy parle en tant que Maire, ce ne sont pas des propos privés mais bien ceux du représentant de la commune et donc qu’il est normal que l’on puisse l’interroger sur cela. 

M. le maire dit à M. Manoury qu’il n'a qu'à mettre un micro chez lui pendant qu’on y est. 

M Manoury répond que les paroles privées, et la parole du maire, notre représentant, sont deux choses bien différentes.

M .le maire ne met pas au vote le PV du 21 septembre et dit qu’il perd son temps.

2      Société Publique Locale « PARRACHEE VANOISE » 

M. le maire rappelle que c’est une période de 49 ans de fonctionnement sous le régime d’une REGIE DES EQUIPEMENT TOURISTIQUE qui va s'achever. Cette régie créée par le maire de l’époque Jean Louis Détiene, a été le moteur et le pilote du développement d’Aussois notamment dans un premiers temps par le développement du ski, avec la station, puis sont venus des équipements successifs pour l’été et l’hiver. Cette démarche a permis de stopper l’exode rural que connaissait alors Aussois, dont la population n’était plus que de 320 habitants contre 620 à ce jour. Et des jeunes de l’extérieur sont venus habiter le village.
Mais aujourd’hui dans un contexte très concurrentiel, cette outil n’est plus adapté et changer de structure devient nécessaire. Une SPL avec Sollières-Sardières permettra de répondre à ces exigences tout en respectant l’esprit du développement communal.

M. le maire donne la Parole à M Drot qui a mené ce dossier avec M Damevin.

M. Drot rappelle qu’une structure en régie directe comme elle existe aujourd’hui est difficilement compatible avec les exigences du fonctionnement commercial de ce qui est devenu une grosse PME avec un chiffre d’affaire remontées mécaniques d’environ 3.5 millions d’euros et un chiffre total de plus de 4 millions d’euros.

Par exemple ce régime de régie oblige que tout passe à l’approbation du conseil. Ce n’est pas possible quant il faut réagir face à des concurrent qui peuvent décider immédiatement ou  s’adapter sans délai à une évolution de la demande.

Mais ce n’est pas pour autant que les élus de Sollières-Sardières et d’Aussois devraient perdre le contrôle sur cet outil qui historiquement est communal.

La SPL répond à ce souhait: le conseil d’administration est composé d’élus des deux communes, les investissements sont portés par les communes.

Les résultats d’exploitation sont soumis chaque année au conseil municipal.

Au quotidien une SPL fonctionne comme toute société commerciale de droit privé, avec un commissaire aux comptes.

Mais elle reste cependant une émanation publique et à ce titre est également soumise à un contrôle de la préfecture à qui elle transmet ses comptes et ses procès-verbaux de conseil d'administration.

Notre SPL sera une société d’exploitation, qui assurera sont fonctionnement sur ses fonds propres.

Par contre les gros investissements seront toujours sous maitrise communale qui reste propriétaire de l’outil. 

Il est proposé de fixer le capital à 250 000 € reparti à 20% pour Sollières-Sardières et 80% pour Aussois.

La commune de Sollières-Sardières s’est prononcée hier à l’unanimité en faveur de cette formule, et a désigne ses deux représentant qui seront M. Bougon Jean-Louis Maire et M. Poupard Laurent adjoint. 

 Le document qui est soumis à l'approbation du conseil est le projet de statuts, c’est-à-dire le document qui fixe l'organisation générale et les grandes orientations de la structure et de son fonctionnement.

Le conseil d’administration sera compose de 7 membres, soit 2 pour Sollières-Sardières et 5 pour Aussois. Il sera présidé par un représentant d'Aussois, un représentant de Sollières-Sardières en sera vice-président.

La direction générale sera assurée par le président du conseil d'administration, qui sera donc nommé Président Directeur Général.

Sous son autorité la direction opérationnelle au quotidien sera confiée à un directeur de station.  

Les fonctions de PDG, VP, membre du CA, étant attribuées à des élus, ne seront pas rémunérés. Le CA fonctionnera à titre uniquement bénévole. 

M. le maire demande si les réunions du CA sont ouvertes au public.

La réponse est NON. De même pour les assemblées. Il s'agit de réunions privées, en outre au cours desquelles sont données des informations confidentielles et échangées, par exemple certains éléments de gestion ou encore des réflexions sur la stratégie commerciale à mener. 

La SPL versera une redevance aux communes, ce sujet sera développé dans le contrat de DSP qui sera soumis au prochain conseil municipal. 

Après chaque clôture d'exercice, les administrateurs devront présenter au conseil municipal le rapport d’activité et les comptes de l'exercice.

Apres discussion en municipalité et prise de contact avec les personnes pressentie, il est proposé que les membres du CA représentant Aussois soient :

M. Damevin Pascal

M. Drot Bernard

M. Gomes-Leal Florian

M. Minaudo Christophe

M. Pelissier Daniel

M. Poilane demande si le sens de la formulation « domaine skiable nordique » exclue l’activité de chiens de traineaux notamment.

M. Drot précise qu'il n'en est rien, et que au contraire cette formulation permet de viser toutes activités praticables sur le domaine nordique. Il rappelle, comme il a été expliqué précédemment, que ce document fixe un cadre général, et que les détails seront précisés dans le contrat de DSP et ses annexes.

M. le maire met au vote la délibération dont le texte avait été remis aux conseilleers dans les documents de travail. 

Les statuts sont approuvés à l’unanimité.

M. le maire met au vote la désignation des représentants de la commune au conseil d'administration de la SPL.

MM Damevin, Drot, Gomes-Léal, Minaudo et Pelissier sont, à l'unanimité, nommés représentants d'Aussois au CA de la SPL Parrachée-Vanoise. 

3 Finances 

Décisions modificatives au budget commune 

Ø  Suite à une erreur de lecture du dossier batterie basse il a été enlevé la somme de 23.000,00€ qui était dûe. Pour réaffecter la somme au bon compte il est demandé de transférer ce montant du compte irrigation au compte du chantier batterie basse. 

Ø  Réaffectation de somme a des comptes 

Affectation des sommes prévues pour la souscription du capital de la SPL
Du compte 266 au compte 261 pour 200.000,00€
L'excédent, soit 100.000€, du compte 266 au compte TS.

 Du compte 70885 au compte 7062 pour 18.000,00€

Du compte 70886 au compte 70878 pour 2000,00€

M .le maire met au vote 
Approuvées à l’unanimité.


Tarif maison des enfants

Compte tenu de l’évolution de la demande il est proposé de permettre la prise de repas sans pour autant avoir pris une demi-journée de garderie, en effet certain parents demandent que l’on puisse prendre en charge un enfant à la fin de son cours de ski à 11h, le faire manger et qu’il puisse le reprendre a 13h30.

Le repas seul serai donc proposé, à 10€

Le temps de prise en charge de l’enfant à 16€ 

M .le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité.


Forfait Eski-Mo tarif séjour

Comme l’an passé il est proposé pour le tarif unique de 25,00€ par personne pour l'extension Eski-Mo attachée au forfait 6 ou 7 jours pour toute la grille de tarif (public, tour opérateur, groupe, hébergeur). 

M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité. 

Tarif forfait ski de fond

Il est proposé la grille suivante

M. Poilane fait remarquer que pour la prise de forfait régionaux on peut-être en dessous du forfait local saison.

M.le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité.

Cotisation syndicat pays de Maurienne

L’adhésion au syndicat n’est pas une obligation mais d’une part il nous apporte un vrai soutien et d’autre part l’ensemble des communes de Maurienne adhèrent. Mr le maire propose donc de renouveler la cotisation d’un montant de 12.000,00€

M.le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité.

Encaissement de chèque

Le conseil municipal doit autoriser M. le maire à encaisser un chèque de 98,78€ de l’Espace Malraux de Chambéry pour participation au transport pour un spectacle.

M.le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité. 

Achat d’un piano

Madame Gros expose que plusieurs intervenants à l’école regrettent qu’il n'y ait pas un piano pour accompagner leurs prestation.

Un particulier a fait la proposition à la commune de lui céder son piano pour 200,00€.

Mme Gros propose que l’on profite de cette opportunité et que l’on  en fasse l’acquisition.

M.le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité.

Honoraire avocat ADAMAS pour la SPL 

Comme précédemment autorisé par le conseil, dans le cadre de la création de la SPL le cabinet ADAMAS a été sollicité pour diffèrent document.

Il est demandé au conseil de valider la proposition d’honoraire de 23.000,00€

M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité.

4-travaux

Marché

Ø  Navette

M. Damevin expose la proposition de renouveler le marché navette pour une année seulement.

Transdev est le seul transporteur à avoir répondu, avec une proposition de

Navette saison 629,00€/par jour

Renfort vacances scolaires 634,00€/ jour

Renfort exceptionnel 912,00€/ jour

Le tarif de location étant en rapport avec l’âge des véhicules la navette journalière a baissé par rapport a l’an passé. Si nous avions retenu un véhicule très récent le prix était supérieur de 350€/jour.

M.le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité

Ø  Gros déneigement

Au vu de la proposition ouverte par la commission d’appel d’offres, il apparait des incohérences dans la proposition de la seule entreprise à avoir répondu.

Il est proposé de ne pas voter le marché et de rencontrer l’entreprise. 

Ø  Marché ambulance

Deux sociétés on répondue, Vanoise ambulance et Maurienne Ambulance.

                                    Transfert bas de piste au cabinet médical,  au centre hospitalier de St Jean


Vanoise ambulance                   180,00€                                    290,00€

Maurienne ambulance                105,00€                                    235,00€

La commission propose de retenir Maurienne Ambulance 

M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité.

Pour information la procédure en cours entre plusieurs communes et Vanoise ambulance aurait été stoppée par celle-ci. 

Ø  Marche reconstruction dalle surbaissée maison d’Aussois. 

M. Damevin dénonce l’écart entre l’estimation de l’architecte et la proposition de l’entreprise Martoïa .

M. Savelli explique que l’architecte maintien son estimatif et qu’il pense que l’entreprise se sentant en position de force vu la date de la demande a fait un prix très important.

M. Manoury dénonce le fait que l’architecte est sensé savoir qu’à cette saison on s’expose à des prix plus élevés dus à l’approche de l’ouverture, et ne trouve pas que l’estimation de l’architecte ait permis au conseil de se prononcer de façon juste.

M. Damevin propose que vu les contrainte de calendrier, le conseil se prononce mais que l’ordre de service ne soit pas signifié avant qu’il y ait eu négociation avec l’entreprise. La décision de lancer ou non les travaux sera prise selon le résultat de la négociation.

M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité 

Ø  Maison des enfants 

La société Bâti Pierre présente un  avenant, mais un accord de modification sans supplément avait été évoqué sur ce point, dans l’attente de revoir avec le maitre d’ouvrage il ne peut y avoir d’information.

Ø  Promesse de vente tunnel Lyon Turin

M. le maire expose comme pour les particuliers l’Etat doit se porter acquéreur du tréfonds (sous-sol) des parcelles communales sous lesquelles passera la galerie à environ 600m.
2 lots de parcelles sont concernés un premier 86651m², un deuxième pour  96381m².
L’indemnité par lot est de 30€ à  la qu'elle est rajoutée une indemnité de réemploi de 1,50€ par terrier soit un total de 63,00€.

M. Fressard demande qui est propriétaire entre 0 et -600 m.

Il est précisé que c’est le propriétaire de la parcelle. 

M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité

 Ø  Droit de préemption

M. le maire indique qu’une vente de terrain entre M. Fressard Emmanuel d’une part et M. Gaspard Baptiste et Mme Valloire Aurore d’autre part, doit avoir lieu. Le conseil doit se prononcer sur son droit à préempter, et invite le conseil à y renoncer.

M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité

5-personnel

le conseil doit autoriser M. le maire à signer les conventions de mise à disposition du personnel entre les différentes structures: commune régie électrique, RET.

           M. le maire met au vote
           Approuvé à l’unanimité. 

Ø  Indemnité de rupture conventionnelle

Mme Estienne Amandine a demandé une rupture conventionnelle de son contrat de travail.

Apres acceptation de cette demande, le conseil doit autoriser le versement de l’indemnité spécifique.

M. le maire met au vote
      Approuvé à l’unanimité. 

Ø  Suite au départ de M. Debonne Dominique responsable animation, M. Maximilien Frémaux a été recruté pour le remplacer.

Le conseil doit autoriser M. le maire à signer le contrat à durée indéterminé à compter du 19 octobre 2015

      M. le maire met au vote
                  Approuvé à l’unanimité. 

Ø  M. Thomas Brigaut, nivoculteur a été recruté en qualité d’agent permanent suite à son contrat saisonnier 2014/2015.

Le conseil doit autoriser M. le maire à signer sont CDI 

M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité. 

Ø  Mme Gros Anick accepte le poste de directrice de la garderie selon la fiche de poste qui lui a été soumise.

Le conseil doit autoriser M. le maire à modifier sont contrat pour passer la durée hebdomadaire à 35H

      M. le maire met au vote
      Approuvé à l’unanimité.


Ø  Mme. Gaspard Martine agent territorial spécialisé des écoles (ATSEM), sera en arrêt de travail à compter du 02 novembre et jusqu’aux vacances de Noël.

Le conseil doit autoriser M. le maire à recruter un agent en contrat de remplacement.

Il est proposé Mme Gofond (expérience 16 années d’enseignante en Belgique) sur un contrat de 28h/semaine. 2 jours sont prévus pour la prise en main de la fonction.

     M. le maire met au vote
Approuvé à l’unanimité.


Ø  Information

Mme Péraque Véronique (Temps périscolaire et cantine) a démissionné pour raison personnelle.

Une remplaçante devra être recrutée.

6-conventions

Ø  Convention SAF Hélicoptère du 01/12/2015 au 30/11/2015

Le conseil municipal doit autoriser M. le maire à signer la convention avec SAF hélicoptère en cas de carence de l’hélicoptère de la gendarmerie.

     M. le maire met au vote 
     Approuvé à l’unanimité.

Ø  Repas garderie

Le CCAS de Modane propose une formule de repas avec 4 tranches d’âges pour les quantités et deux prix

-enfant de – de 3ans 4,50€ par jour et par repas

-enfant de + de 3ans 6,50€par jour et par repas

-Livraison: forfait de 50,00€ par moi 

De plus le prix comprend la fourniture de 2 repas supplémentaire qui permet de faire face à une inscription de toute dernière minute.

Et les portions sanitaire à conserver pour les besoins du contrôle. 

Les repas sont à commander à J-1 et livrés 5 jours sur 7

En cas de demande de dernière minute le nombre peut être ajusté jusqu’à 9h le jour même. 

Le conseil municipal doit autoriser M. le maire à signer la convention pour cette prestation. 

          M. le maire met au vote
          Approuvé à l’unanimité. 

Ø  Convention d’occupation du domaine public.

Le conseil municipal doit autoriser M. le maire à signer la convention pour

-la patinoire placette Goelia

-le Snow Tubing

-camion Burger King, parking des Mottets le jeudi jusqu’au 13 Décembre. 

      M. le maire met au vote
      Approuvé à l’unanimité. 

M. Manoury pense qu’il serait préférable que les demandes d’autorisation soient faites avant que les publicités soit publiques. 

Ø  Convention avec le GRETA Savoie

Dans le cadre de formation de cordiste le GRETA Savoie souhaite pouvoir évoluer dans les falaises des gorges de l’Arc. Ces stages ont déjà eu lieu les années précédentes, et peuvent nécessiter des arrêtés de fermeture aux accès passant sous ces activités.

Le conseil municipal doit autoriser M. le maire à signer la convention pour cette occupation. 

         M. le maire met au vote
         Approuvé à l’unanimité.

Ø  Convention avec le centre de Gestion pour les dossiers retraite 

La caisse des dépôts et consignations a confié au centre de gestion de la Savoie une mission d’intervention sur les dossiers de retraites CNRACL. Le centre de gestion propose donc une convention aux communes, qui ne déclenche pas de frais. Seule une demande d’intervention donnera lieu à facturation, mais il semble préférable d’être affilié pour rester dans les fichiers du centre.

Le conseil municipal doit autoriser M. le maire à signer cette convention avec le centre de gestion.

         M. le maire met au vote
         Approuvé à l’unanimité. 

7-Fintan information 

Suite à la délégation donnée par le conseil à M. Damevin et M. Drot pour rechercher une solution amiable.

Mr Drot prend la parole.

Il rappelle que ce dossier dure depuis 4 ans, puis explique qu'il a fallu, à Pascal Damevin et lui-même, beaucoup de temps, d'efforts et d’investissement personnel pour renouer le dialogue avec les "adversaires" de la commune.

Leur dernière rencontre a eu lieu lundi 19 octobre. C’est seulement au cours de celle-ci que la proposition d'accord a pu être totalement finalisée.


Il rappelle ensuite que pour permettre la réalisation du lotissement des Mottets Mme DANTAN avait accepté, à la demande de la Commune, de diviser une parcelle lui appartenant pour en vendre une partie à la Commune. En contrepartie la Commune s'est engagée, par délibération du conseil municipal en janvier 1986 confirmée par acte notarié du 23 mai 1987, de laisser à Madame Juliette Dantan le reste de sa parcelle.

Le texte voté, puis porté dans l'acte, était clair et sans la moindre équivoque:

" Dans la mesure où la partie de la parcelle de Mme Dantan non intégrée au lotissement deviendrait constructible dans le cas d’une modification du POS Mme Dantan demeurerait propriétaire de l’ensemble de sa partie et disposerait de l’ensemble des droits à construire qui lui sont affectés sans versement à la commune d’indemnité sous forme financière ou cessions de terrain complémentaire."

Donc un contentieux est né en 2010 quand la commune a voulu néanmoins lui acheter le reste de sa parcelle au prix des autres terrains non constructibles. Mme. Dantan a refusé en expliquant qu’étant le terrain constructible qui lui avait été promis, elle ne voulait pas s’en défaire.

La commune a passé outre et lancé l'expropriation. Considérant être gravement spoliée Mme. Dantan est allée en justice.

D’autres litiges sont survenus ensuite pour des incompréhensions, des maladresses de la commune et un dialogue qui s'est très vite rompu entre le Maire et le premier adjoint d'une part, et d'autre part ces personnes qui sont devenues nos adversaires au sens judiciaire. Ces personnes, connaissant le cas de Mme. Dantan, ont considéré qu’elle avait un très bon dossier pour aller au tribunal et se sont donc joints à elle pour être plus efficaces.

Voilà comment on peut résumer les choses.

La situation actuelle:

-       1 Procès qui s’éternise et peut encore durer plusieurs années compte tenu des recours possibles.

-       1 Friche coûteuse: achats des terrains et travaux, nous avons immobilisé un peu plus d’un million. Cela représente un coût financier d'environ 25.000 € par année supplémentaire perdue.

-       Si on traine encore il y a le risque de contentieux civil nouveau car le maire a signé à un certain nombre de personnes des promesses de vente en 2014. Ces promesses la commune est incapable de les tenir étant donné que le notaire refuse de faire les transferts de propriété tant qu’il y a des contentieux. Il y a donc un risque de demande de réparation du préjudice, c’est-à-dire de dommages et intérêts de la part des personnes lésées.

-       Il y a également un risque de contentieux pénal, car les promesses de vente affirment qu'il n'existe aucun litige ni procédure en cours sur les terrains promis, ce qui est une déclaration mensongère.

Et plus grave que tout cela, il y a des familles qui attendent depuis longtemps, certaines qui se sont résignées à changer de projet et ont quitté notre village, et d'autres s'apprêtent à nous quitter si nous ne débloquons pas rapidement cette situation.


Ce soir nous avons des propositions concrètes à examiner. Il s'agit bien évidemment de solutions de compromis, comme chaque fois que des adversaires en justice cherchent à mettre fin à un procès, ce qui nécessite des concessions réciproques.

Dans le cadre du mandat donné à P. Damevin et B. Drot, les négociations ont été menées avec un double objectif:

-       Permettre le démarrage des premières constructions dès avril 2016, donc obtenir un désistement rapide de nos adversaires.

-       Préserver le caractère du projet global et son équilibre financier.

Les négociations ont porté à la fois sur le schéma général d'aménagement et sur leurs demandes particulières.

Sur le schéma général

a-    Il manque des places de parking public. En effet, dans le lotissement les places de stationnement privé sont en nombre suffisant. Par contre sur la friche actuelle il y a chaque soir entre 8 à 12 voitures. Essentiellement de l’OPAC et le jour le lotissement sera réalisé, il faudra bien mettre ces voitures quelque part.

b-    Il faut prévoir explicitement un espace où les enfants du quartier (lotissement, OPAC, etc…) puissent jouer en toute sécurité.

Les demandes particulières étaient les suivantes

c-     Pour Madame Dantan " La commune m’avait promis que j’aurais 644m² constructibles, et bien débrouillez-vous pour me les trouver".

d-    Pour M. et Mme Draperi, comment éviter d'avoir une nouvelle construction juste devant leurs fenêtres et conserver une ouverture raisonnable vers le paysage?

e-    M. et Mme Boirard étaient très attentifs à la révision du schéma général, et souhaitaient une diminution de l'impact visuel face à leur maison.

f-      Pour la famille Damevin c'est une question d'indemnité.

Les solutions de compromis pour obtenir un désistement total et rapide

1-    Création de places de parking public, 12 à 14 en lieu et place du lot n° 6, et 4 places en reprenant env. 70 m2 sur l'extrémité ouest du lot 3.

2-    Aménager l'espace central en partie sud pour en faire un espace de jeu, partiellement goudronné pour l'apprentissage du vélo.

3-    Donner à Mme Dantan le lot n° 4 (327 m2) auquel on intègre le chemin piéton en bordure sud de ce lot, chemin inutile, ce qui porte la surface du lot à env. 370 m2. En outre on lui laisse l'indemnité qu'elle a perçue, ce qui au total est bien en dessous de ce que la commune aurait dû lui verser si nous l’avions rétablie dans la totalité de son droit de 644 m2.

4-    Vendre à M. et Mme Draperi le reste du lot n°3, il n'y a donc aucune perte pour la commune, et revenir, pour les lots 1 et 2 à l'implantation prévue par le plan d'aménagement initial.

5-    Pour la Famille Damevin la proposition est simple, c’est de prendre en compte le premier jugement comme si nous n’avions pas fait appel. Donc on complète leur indemnité à hauteur ce que le tribunal leur a accordé en première instance.

6-    Quant à M. et Mme Boirard, il n'y a plus de problème avec la création de l'espace pour les enfants et la transformation du lot N°6 en parking qui leur dégage la vue.

Un accord sur ces bases permettrait mettre fin au contentieux rapidement.

Bilan de cette négociation

Sur les terrains qu'elle avait prévu de vendre, la Commune donne 327 m2 à Mme Dantan. Elle lui en devait 644, il reste donc un "bonus" de 317 m2 vendables à 150€ du m2 soit une contrevaleur de 47550 €.

Face à ce "bonus" la commune laisse à Mme Dantan son indemnité de 15062€ et complète l'indemnité de la famille Damevin pour 26000€. La dépense totale de la Commune au titre de cette transaction est donc de 15062+26000, soit 41562€, montant inférieur aux 47550€ de bonus chiffré ci-dessus.

Le résultat de la négociation préserve l'esprit du projet initial, est financièrement équilibré pour la commune. Il met fin au contentieux, les premières constructions démarrent au printemps prochain.

A remarquer en outre que quelque sentiers piétonniers dont on ne voit pas très bien l’utilité pourront, dans la modification du permis d'aménager, être transformés en quelques mètres carrés supplémentaires à vendre au profit de la commune. 

M. Poilane, après avoir brièvement rappelé les précédentes opérations d'aménagement menées par la Commune, considère que les engagements pris envers Mme Dantan n'avaient plus de valeur juridique et donc n'ont pas à entrer en ligne de compte.

M. Damevin est amené à donner des précisions sur le nombre de lots supprimés, 1 seul et non 4 comme M. Poilane avait compris. 

M. Poilane conteste le supplément d'indemnisation et considère que cela pourrait, dans l'avenir, inciter certains propriétaires à faire monter les enchères sous menace de recourir à la justice. M. Drot rappelle que ce recours à la justice a bien eu lieu pour les expropriations de la Fintan.

M. le Maire regrette de ne pas avoir été informé du contenu des propositions quelques jours plus tôt.

M. Drot rappelle avoir précisé en début d'exposé que la négociation ne s'est finalisée que deux jours plus tôt. Il déplore que certains se braquent sur des vétilles plutôt que sur les engagements moraux pris prix en 1986.

M. le maire reconnaît qu'il est intéressant de rajouter des places de stationnement, mais peut-être pas autant. Il rappelle que la moindre modification du permis d'aménager oblige à des démarches administratives de plusieurs mois.

M. Damevin observe que les modifications précédentes ont nécessité moins de deux mois. 

M. le maire considère que cette transaction constituerait un signal désastreux pour la conduite des affaires communal dans l’avenir puisqu’il suffit que deux ou trois citoyen s’entende pour faire monter les enchères. C’est vraiment son regret de fond déjà aujourd’hui , de voir un changement de mentalité par rapport a ce qu’on a fait il y a 20 ou 30 ans en arrière où naturellement les Aussoyens adhéraient ils aux projets communaux. Il voit une évolution des mentalités, et craint que l’on accentue ce mouvement et que l’on donne le mauvais signal pour la conduite des affaires communales dans l’avenir.

M. Manoury, observe que c’est peut-être certains renoncements à la parole communale qui sur les quelles les gens s’interrogent.

M. Damevin redit que la seule chose importante c'est de débloquer une situation qui dure depuis trop longtemps. Economiquement parlant il n'y a pas de pertes, et, le projet reste le même, il n’a pas été dénaturé. Il rappelle qu'il a été long et complique de retrouver de la confiance avec ces personnes. On est arrivé avec un passif très lourd, il n'y avait plus de confiance, plus de dialogue. 

Pour M. Poilane c'est normal puisqu'il y a un procès.

M.le maire pense que ce procès se terminera prochainement, M. Damevin lui rappelle qu'il disait déjà la même chose il y a plus d'un an.

M. Drot pense que M. le Maire fait une confusion: ce que l'on attend c'est une date de plaidoirie, mais après il faudra attendre le délibéré, ce qui peut prendre plus d'un an, et le délibéré rendu, si nous gagnons nos adversaires exerceront un nouveau recours et nous en aurons pour encore deux ans ou trois ans devant le Conseil d’Etat.

M. Damevin rappelle que chaque année perdue c'est 25000€ de perte financière, ce qui veut dire que à poursuivre la procédure on perd le prix d'un lot tous les 18 mois. 

M. le maire déclare "moi ce qui me gêne c’est l’aspect politique et la gestion d’une commune a long thermes ce n’est pas les 25.000,00€." Et il continue "quand on voit les difficultés que l’on a aujourd’hui pour aller grignoter 3 m² pour enlever un terrain agricole à l’un pour donner à l’autre. On passe plus de temps à faire cela qu'à n’importe quel autre projet". 

M. Drot rappelle qu'on aurait beaucoup moins de problèmes de ce genre si M. le Maire ou ses prédécesseurs avaient cherché à mettre en œuvre à Aussois la montagne qui existe depuis bientôt 30 ans. Et si des gens ont perdu toute confiance dans la parole de la Commune, c'est bien à cause de promesses non tenues, et à cet égard, s'appuyer sur des arguties juridiques pour renier un engagement voté par le conseil puis réitéré par acte notarié serait un signal absolument désastreux.

M. le maire s'étonne que certains conseillers aient approuvé la procédure d'expropriation. Ce à quoi M. Drot répond "Effectivement nous avons été un certain nombre à approuver cette démarche car tu  nous avais tenu dans l’ignorance de l’acte notarié de Mme Dantan. Personnellement je n' ai eu connaissance de cet acte qu'en mars 2015"

M. le Maire considère qu'il a besoin d'un mois pour examiner le dossier et décide de ne pas le proposer au vote.

M. Gomes Leal demande si l'on a l'obligation de faire voter le résultat de cette négociation. La réponse est OUI, une transaction dont le contenu n'aurait pas été validé par le conseil municipal serait sans valeur juridique, et dans ce cas nos adversaires ne se désisteraient pas.

M. Damevin déplore que M. le Maire, aujourd’hui sans majorité, prenne le risque de faire capoter un projet attendu par beaucoup d'Aussoyens. Un projet qui respecte les demandes, ne dénature pas et ne coûte pas d’argent a la commune. Et on va continuer à perdre 25.000,00€ par an.

M. le maire ce n’est pas moi c’est en municipalité 

M. Gomes Leal pense qu'à retarder le vote "on est en train de faire une énorme bêtise".  

M. le maire "je ne mets pas au vote un plan nouveau dont je ne vois pas toutes les incidences". 

M. Damevin  déplore la position de M. le Maire, car mettre au vote c’est le jeu normal de la démocratie. 

M. le maire  passe au sujet suivant de l'ordre du jour, schéma départemental de coopération inter communal. 

M. Damevin proteste à nouveau. 

M. le maire redit qu'il passe au sujet suivant: schéma directeur. 

La grande majorité du public quitte la salle en déclarant c’est honteux.

MM. Damevin, Drot, Fressard, Pelissier et M. Gomes-Léal quittent la salle du conseil en protestant. 

 Il n'y a plus le quorum.

M. Manoury précise qu’il reste seulement pour assurer sa fonction de secrétaire de séance. 

M. Poilane expose que la comcom de Terra Modana doit rattachée à celle de Maurienne Galibier. Ce schéma directeur a été envoyé aux communes et devra être présenté aux conseils. D’ici deux mois on doit prendre une décision qui sera adressée au préfet qui devra ou non revoir sa copie selon les retour qu’il aura. Il précise que sur l’ensemble de la Savoie il y a pas mal de points critiques mais que sur la Maurienne apparemment personne ne s'est trop arcbouté contre la présentation du préfet. 

M. le maire informe d'un projet d'échange ou de vente avec M. Col Didier en contre partie des travaux que l’on va effectuer sur le terrain de la charrière à proximité immédiate du télésiège. 

M. Manoury insiste sur les remises en état après travaux, qui ne sont pas toujours faites, et sur la nécessité de traiter dans les mêmes conditions tous les propriétaires impactés.

La séance est levée à 23h45