|
|
Procès-verbal conseil
municipal
Du mardi 03 avril 2018
Ordre du jour :
1 – Approbation du procès-verbal
du 27.12.2017
2- Fort Marie-Christine :
-compte-rendu de l’assemblée
générale
- proposition de mise à
disposition de locaux à l’exploitant.
3 – finances :
Reprise d’amortissements,
Reprise de résultat,
Vote des taux 2018,
Vote des budgets primitifs 2018,
Validation de divers devis,
Validation de dépenses
récurrentes,
Avenants base de loisirs,
Tarifs des activités ski alpin
et ski de fond pour la saison hiver 2018/2019
4 – Adhésion au groupement de
commande constitué par la CCHMV et les communes membres pour la mise en place
de services de transports publics touristiques saisonniers.
5 – contrat et convention
Convention pour l’organisation
de la Transmaurienne 2018-2021
Convention avec Free pour
l’installation armoire de téléphonie
EDF : nouveau contrat de
fourniture d’électricité contrat de cession.
6 – SPL Parrachée-Vanoise
Compte rendu de l’assemblée
générale.
7 information diverses
Date
de la convocation :
le 28 mars 2018.
Membres
présents :
M. Alain
MARNEZY, Maire, M. POILANE Pascal, M.
DROT Bernard, Adjoints.
M. AGUSTIN
Jean-Jacques, Mme CHARDONNET Corinne, M. COLLY Roger, M. DAMEVIN Pascal, M.
FRESSARD Roland, M. MANOURY Didier, M.
PELISSIER Daniel, M. PEYRE DE GROLEE
VIRVILLE Adrien.
Absents ayant donné procuration M. GROS Michel (procuration à M. PELISSIER Daniel), Mme. GROS Sandrine (procuration à M. MANOURY Didier), M.
MINAUDO Christophe (procuration à M. DROT
Bernard).
Le quorum étant atteint, la
séance est déclarée ouverte à 20h31.
Désignation
du secrétaire de séance
M. MANOURY est désigné secrétaire
de séance.
Point
N°01 : approbation du procès-verbal du 27-12-2017
Le procès-verbal
du 27.12.2017 a été adressé aux conseillers municipaux avec la convocation du
conseil du 13.03.2018.
VOTE : adopté à l’unanimité.
M. Manoury
demande que soit reportée sa déclaration faite lors de la demande de huis clos
portée par M le maire sur présentation
au conseil municipal de l’audit du Fort Marie-Christine : « au nom du groupe d’opposition, que je
représente, nous nous abstiendrons sur la tenue à huis-clos de ce point inscrit
à l’ordre du jour. »Estimant que ce document pourrait être porté à la
connaissance de tous et nous laisseront à M. le maire le choix d’assumer ou non
cette transparence ». Cette déclaration se rapporte au PV du 12 12 2017
Point
N°02 : retrait de deux points inscrits à l’ordre du jour
M. le Maire
demande au conseil municipal de bien vouloir l’autoriser à retirer de l’ordre
du jour les points suivants :
1/ les tarifs des
remontées mécaniques pour la saison d’hiver 2018/2019,
2/ le contrat de
fourniture d’électricité avec EDF.
M. DROT fait
observer que le Conseil ne pourra pas se prononcer avant d'avoir un
compte-rendu de la réunion au cours de laquelle ce contrat a été remis par EDF aux
représentants de la Commune.
Il réitère sa
demande, déjà faite à M. le Maire par écrit le 28 mars, qu'un compte rendu de
cette réunion soit établi et diffusé au plus vite.
FORT Marie-Christine
Point N°03 : compte-rendu de l’assemblée générale
M. DROT, en sa qualité de
Président, rend compte des débats et décisions prises lors de l’assemblée
générale qu'il a réunie le 23 mars.
Le cabinet KPMG avait été chargé
de procéder à la reconstitution des comptes des douze derniers exercices.
L'Assemblée Générale a approuvé un à un les douze exercices ainsi reconstitués.
Ensuite s'est tenue une réunion
du Conseil d'Administration de l'association afin de tirer les conséquences de
cette remise en ordre des comptes, sur la situation fiscale de l'association et
sa dette envers la Commune.
M. DROT, après avoir remis aux
conseillers les documents détaillant les hypothèses retenues, confirme que la
dette de l'association s'élève à 181 900,84 euros en principal.
Le Conseil d'administration a
approuvé ce chiffrage.
Par
contre, à la surprise de MM. DROT et MANOURY, la majorité des administrateurs ensuite
estimé que l’association n’avait pas à rembourser à la commune les dettes
antérieures à 2005.
M.
le Maire trouve que l'intervention de KPMG est chère.
M.
MANOURY répond « Cela fait une somme,
mais si tu avais géré normalement on n’en serait pas là ».
M.
DROT approuve les propos de M. MANOURY, et ajoute que 15 000€ pour
reconstituer 12 années de comptabilité et régulariser la situation fiscale c’est
un prix normal.
Ensuite
il expose qu'au principal de la dette il convient d'ajouter, pour la partie
contractuelle de celle-ci, les intérêts de retard calculés au taux légal soit
75 778,63 euros. Ainsi la dette totale de l’association envers la commune s'élève
à 257 679,47 €.
Ses
autres dettes s'élèvent à 40/45000€ (selon le montant des pénalités fiscales).
La
trésorerie de l’association s'élève à 436 000€. Ainsi, quand l’association
aura payé toutes ses dettes il restera en caisse un peu plus de 200 000€.
M.
le Maire déclare que M.DROT adjoint aux finances aurait pu signaler les
anomalies.
M.DROT
s’élève contre cette insinuation malveillante et insultante. Il trouve inadmissible
qu'on ose lui imputer un manque de surveillance de l’association alors que le
Maire n'a jamais communiqué les informations annuelles auxquelles il était tenu,
qu'il avait tout soigneusement dissimulé si bien que rien n'apparaissait à
l'examen des comptes de la mairie, et qu'à moins d'aller fouiller dans le
bureau du Maire il était impossible de s'apercevoir de quoi que ce soit.
M. DAMEVIN demande au Maire pourquoi il n’y a eu ni CA ni AG de
l’association pendant des années et comment
on en est arrivé à devoir demander une expertise comptable pour s’apercevoir
que l’association doit environ 250 000€ à la commune.
Enfin il observe que si
l’association s’était acquittée de ses dettes et impôts, elle n'aurait rien en
caisse.
M. le Maire reconnait de nombreux dysfonctionnements. Pour la TVA il dit avoir sollicité un
cabinet de conseil sur CHAMBERY mais obtenu une réponse très floue.
M. MANOURY émet un doute. En
effet quel cabinet comptable aurait pu avoir une hésitation sur une facture émise
hors taxe + TVA = TOTAL DU. Il exprime sa sidération d’avoir assisté à une assemblée où
des personnes rémunérées par les Finances Publiques, en uniforme avec l’écusson
POLICE pour certaines aient accueilli cette non déclaration de TVA sur presque
30ans comme quelque chose d’anodin. Il rappelle que certaines personnes présentes
autour de la table sont-elles aussi soumises au paiement de la TVA et sont bien
conscientes des sanctions qu’elles encourent si elles s’en exonèrent ; ceci
se rajoutant aux sommes dues a la commune.
Concernant le non remboursement
des dettes contractuelles à la commune, M. le Maire ajoute " Il y avait eu, dès le départ, un accord
tacite entre Eloi Chardonnet maire à l'époque et moi-même président de l'association, pour ces sommes
ne soient pas réclamées et que l’association les réinvestisse dans les travaux
du fort. La commune a payé les travaux
et l’association a remboursé la commune sur la base du montant HT des dépenses
mandatées moins les subventions perçues. Dans ces conditions, il y a bien un
manque à gagner pour la commune. Mais, si l’association avait demandé les
subventions elle ne les aurait pas obtenues ".
M. DROT répond "il y a des choses que je ne peux
laisser passer. Vous aviez fait accepter au Conseil municipal un projet de bail
dans lequel il était stipulé que ces charges devaient être remboursées à la commune. C'était un
élément essentiel du bail. Et le lendemain, le maire et le président de
l'association, dans le dos du Conseil, passent un accord verbal pour ne pas
reverser ces sommes. Tu trouves ça normal, moi je rappelle que c'est un délit.
Par
ailleurs, pour la soi-disant nécessité de passer par la Commune pour percevoir
les subventions, tu sais très bien que
c'est faux, à preuve ce qui s'est passé pour le centre de vacances des
Marmottes".
M.DAMEVIN rajoute « M. le Maire oublie de dire qu’il y a
eu fraude fiscale. L’argent amassé sur le compte de l’association est en grande
partie le résultat de cette fraude tant de la TVA que de l’impôt sur les
sociétés et que des sommes dues à la commune. Sans tout ce que l’association
devait avait été payé, le solde de son compte bancaire serait bien
moindre. »
M.DROT réaffirme que si le
Conseil municipal avait disposé des informations annuelles obligatoires, très
vite il aurait détecté les dysfonctionnements financiers de l’association et
aurait engagé les actions correctrices.
Pour conclure il propose un
projet de délibération autorisant le Maire à signer avec le président de
l'association une transaction mettant fin au différent après paiement par
l’association des sommes dues à la commune.
M.POILANE se dit très surpris "Il y avait un accord tacite entre le Maire
et le président de l’association. Comment ose-t-on remettre en question cet accord ?".
M. DROT rappelle fermement que
cet accord verbal était totalement illicite et qu'il n'y a nullement lieu d'en
tenir compte.
M.DAMEVIN "Je ne dis pas que le Maire et président de
l’association a détourné de l’argent. Je dis que son mode de gestion a été
irresponsable et a conduit aux dysfonctionnements avérés et dangereux de
l’association, dont le non-paiement de la TVA ou des impôts."
M. le Maire demande à nouveau
que le procès-verbal de l’assemblée générale soit communiqué au conseil
municipal avant que celui-ci prenne une décision. M.DROT n’est pas d’accord et
rappelle que ces P-V ne sont pas
communicables tant qu'ils n'ont pas été officiellement approuvés par les
membres. Il considère que cette affaire a suffisamment duré. Il demande
au Maire de bien vouloir soumettre au vote du conseil municipal le projet de
délibération suivant :
M. le Maire persiste et refuse
de soumettre le projet de délibération au vote du conseil municipal.
M. DROT prend acte de ce refus,
et informe M. le Maire qu'il lui en sera demandé l’inscription pour la
prochaine réunion du conseil municipal par application des dispositions de
l'article L.2122-9 du CGCT.
Point N°04 : proposition de mise à disposition de locaux à
l’exploitant
M. DROT rappelle que les
exploitants du restaurant et du gîte du Fort Marie-Christine n’ont plus de bail
depuis le 1er juillet 2017. Il rappelle également que D. Manoury et
lui-même ont été mandatés, en juin 2017, pour remettre de l'ordre dans
l'association du fort Marie-Christine, mais nullement pour prendre en charge la
gestion du fort.
Or depuis juillet 2017 la
Commune a repris l'ensemble de ses droits sur le fort Marie-Christine, et il
lui incombe d'en assurer l'entretien et la gestion, mais personne n'a pris ce
dossier en charge. Il a donc pris l'initiative de réfléchir à une solution
permettant de régulariser la situation des actuels exploitants.
Il propose une convention
d'occupation temporaire du domaine public qui, par rapport à un bail,
présenterait 3 avantages pour la Commune:
-
Impossibilité pour les bénéficiaires de prétendre à la propriété d'un
fonds de commerce
-
Droit de regard effectif de la Commune sur la gestion et la
qualité des prestations
-
Possibilité de résiliation, y compris hors échéance, pour motif
d’intérêt général.
Il propose une durée initiale de 5 ans qui permet aux actuels
gérants de poursuivre dans la durée une activité que tout le monde s'accorde à
reconnaitre bénéfique à Aussois et aux communes alentour, avec une redevance
légèrement augmentée par rapport au loyer antérieur.
Il propose que le conseil municipal se prononce sur une
proposition de délibération qu'il a préparée et qui entérinerait ces principes.
M. DAMEVIN se déclare d'accord
avec la formule proposée, mais s'oppose à la durée de 5 ans. Même 3 ans lui
paraitraient trop. Il pense que la Commune peut se donner le temps d'évaluer le
potentiel de ce bâtiment et réfléchir davantage aux conditions de mise à
disposition (durée, redevance).
M.DROT propose de mettre au vote
la délibération proposée pour apporter plus de sécurité aux actuels
gérants.
M.PELISSIER se range à l’avis de
M.DAMEVIN, et propose d’organiser une visite pour que tout le monde ait bien
conscience de l’outil dont dispose la commune.
M. DAMEVIN propose de conclure
un contrat pour un an afin de se laisser le temps de voir.
M.AGUSTIN pense qu’un an n'est
pas rassurant pour les gérants.
Pour M. DAMEVIN ce qui est
important ce sont les intérêts de la commune et le délai de 3 ans lui paraît
trop long.
M.DROT demande quels conseillers
municipaux seraient prêts à travailler sur ce dossier.
M le Maire propose de
reprendre la proposition de M.DROT avec
une durée ramenée à 3 ans, et de la soumettre au vote et demande si dans ces
conditions M. DROT continuera à s’en occuper.
M.DROT considère que les
conditions futures de mise à disposition du Fort ne relèvent pas de sa
responsabilité.
M. le Maire décide alors de
reporter ce point lors d’un prochain conseil municipal.
FINANCES
Point N°05 : reprise des durées d'amortissement
Présentation par
M. Bernard DROT.
Il rappelle au
conseil municipal :
1/ La
délibération du 03 Avril 1996 déterminant la durée d’amortissements des
immobilisations de la RET.
2/ La délibération
du 20 Septembre 2017 décidant la clôture
du budget RET au 31 Décembre 2017.
La
dissolution de la RET va entrainer le transfert de ses actifs vers les autres
budgets (principal ou annexes) de la Commune selon des décisions que le Conseil
sera appelé à prendre prochainement.
Les plans
d’amortissement commencés devront être poursuivis dans les nouveaux budgets selon
les durées fixées par la délibération de 1996, soit
-
Aménagement de terrains et matériels d’exploitation : 20 ans
-
Divers : 5 ans.
En conséquence, le conseil
municipal à l’unanimité valide
l'application après transfert des mêmes durées d’amortissement.
Point N°06 : reprise de l’excédent
M. DROT,
adjoint aux Finances rappelle que le
résultat de clôture de la RET au 31 décembre 2017, sur la section
d’investissement est de 2 700 102.44 €.
En vertu des dispositions des articles L 2311-6 et D 2311-14 du Code
Général des Collectivités Territoriales, il nous est possible de reprendre en
fonctionnement une partie de cet excédent, à hauteur de 1 million correspondant à une mise en réserve du même montant
en 2013.
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité valide la reprise, de l’excédent d’investissement
en fonctionnement.
Point N°07 : vote des taux 2018
M. DROT, Adjoint
aux Finances expose que la préparation du budget n'a pas fait apparaitre de
nécessité de modifier les taux pour cette année, et propose de voter des taux
identiques à ceux de l'année 2017.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
valide les taux d’imposition identiques à ceux votés en 2017.
Point N°08 : vote des budgets primitifs des diverses
structures pour 2018
Présentation et
explication de M. DROT, Adjoint aux Finances.
Préalablement, M.
DROT tient à attirer l'attention de M. le Maire sur un point essentiel:
Les crédits
d'investissement s'élèvent à un total de 8,5 millions d'euros répartis sur plus
de 30 projets, dont plusieurs très grosses opérations.
C'est un
programme extrêmement lourd que financièrement nous avons les moyens de
réaliser.
Par contre il pense
que nous n'y arriverons pas sans la nomination d'un adjoint aux travaux ayant
une véritable délégation, et sans une très forte amélioration de l'organisation
et du fonctionnement des services techniques. Il y a là un point de
préoccupation, et des décisions à prendre rapidement.
M. le maire
répond «Ce n’est pas à l’ordre du
jour » et balaie l’idée de nommer un adjoint aux travaux.
M. DROT, présente ensuite les projets
de budgets primitifs tels qu'ils figurent sur les fiches synthétiques par
budget, remises à chaque conseiller.
Monsieur le Maire sollicite du
Conseil Municipal l’approbation de ces budgets, qui s’équilibrent en dépenses
et en recettes de chaque section comme suit :
Budget principal :
- Section
Fonctionnement : 5 422 492,17
Euros
- Section
Investissement : 4 609 431,30
Euros
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité
ADOPTE le budget primitif 2018, tel que présenté.
Budget des Equipements touristiques :
- Section
Fonctionnement : 2 270 840,00 Euros
- Section
Investissement : 5 555
090,00 Euros
M.DROT précise
que sont inscrits dans ce budget des
dépenses et recettes qui ont vocation à être transférées aux budgets DSP
"Base de loisirs" et "Camping" dans le cadre des transferts
d'actifs à intervenir en cours d'année.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
ADOPTE le budget « DSP équipements touristiques » tel que présenté.
Budget de la régie électrique :
- Section
Fonctionnement : 1 755 689,02
Euros
- Section
Investissement : 476 678,58 Euros
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
ADOPTE le budget « Régie Electrique » tel que présenté.
Budget régie de l’eau-assainissement :
- Section
Fonctionnement : 371 262,67 Euros
- Section
Investissement : 459 603,55
Euros
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
ADOPTE le budget « Régie de l’Eau et de l’assainissement» tel que
présenté.
Budget DSP Camping :
- Section
Fonctionnement : 16 514,79 Euros
- Section
Investissement : 11 583,00 Euros
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
ADOPTE le budget « DSP Camping » tel que présenté.
DSP Base de loisirs :
- Section
Fonctionnement : 25 097,79 Euros
- Section
Investissement : 0,00 Euros
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
ADOPTE le budget « DSP Base de Loisirs » tel que ci-dessus présenté.
Budget Halte-Garderie :
- Section
Fonctionnement : 268 820,00 Euros
Pas de section
d'investissement, les investissements afférents étant portés par le budget
principal.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
ADOPTE le budget « Halte-Garderie » tel que ci-dessus présenté.
Budget FINTAN :
- Section
Fonctionnement : 569 630,00 Euros
- Section
Investissement : 613 976,05
Euros
M. le Maire
rappelle qu'il avait proposé 200 000 euros de voirie et
35 000 euros pour le bâtiment d’entrée soit un total de 235 000€.
M. DROT expose
que l'aménagement de la Fintan a déjà coûté fort cher et qu'il estime
préférable de limiter l'ensemble des crédits à 200 000€ et réduire le coût du
bâtiment d'entrée.
Il rappelle également qu'en 2017, 130 000€
avaient été inscrits pour la voirie mais que le Maire avait ensuite décidé de
ne rien faire.
M. le Maire
considère que, dans un lotissement, on ne commence pas par faire la voirie tant
que tous les lots ne sont pas vendus et les constructions achevées.
M.DROT de son
côté dit qu’on ne peut pas laisser les habitants dans une situation difficile.
Il explique que
dans d'autres communes la voirie est réalisée avant le début des constructions,
que des états des lieux sont faits et que chaque propriétaire est tenu de
réparer les dégradations éventuelles dues à son chantier.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité,
ADOPTE le budget « lotissement Fintan » tel que ci-dessus présenté.
M. DROT dresse
ensuite un panorama global de la situation financière de la commune qu’il juge
plutôt satisfaisant. Cependant, la commune ne dispose plus d’aucune capacité à
emprunter. En conséquence, il sera nécessaire de trouver d’autres modalités de
financement pour la réalisation d’équipements touristiques nouveaux.
Point N°09 : validation de divers devis
La liste des
devis a été adressée à l’ensemble du conseil municipal.
M. le Maire
demande s’il y a des observations particulières.
M.MANOURY et Mme CHARDONNET
font remarquer que les prestations pour
le nettoyage de l’école sont très irrégulières, et demandent que la commune
intervienne auprès de la société ONET.
M. FRESSARD
s’étonne de voir une facture de M.COUVERT pour la réalisation de statues. Il demande
qui est à l’origine de cette commande. M. le Maire pense qu’il s’agit de la
réalisation de bancs.
M.MANOURY
rappelle que le conseil avait demandé qu’un point soit fait avec M.COUVERT à ce
sujet.
M.DAMEVIN demande
qui a signé la commande correspondant à cette facture, idem pour VTSV.
M le Maire
rappelle que les 2 940€ de la
facture VTSV correspondent au travail qui a été fait avant que les travaux
soient totalement arrêtés.
M. DAMEVIN n’est
pas d’accord pour les mettre au paiement tant que les devis validés ne seront
pas présentés.
M.DROT signale
que 4 factures concernant le Fort Marie Christine qui avaient été établies au
nom de l’association doivent être réglées par la Commune, les travaux ayant été
faits après le 1er juillet.
D’autre part, il conteste
les interventions de l’entreprise CACHARD pour une mise en service et un
changement de compteur. Une fois de plus on nous présente des factures pour des
travaux déjà effectués, alors que la procédure doit être présentation de devis
avant commande. Or si la procédure avait été respectée il aurait voté contre le
fait que l'on recoure à une entreprise extérieure pour une simple mise en
service, travail de base d'un gestionnaire de réseau, normalement dévolu au
directeur adjoint de la régie électrique.
Pour ces raisons,
il demande au conseil municipal de bien vouloir de différer le paiement de
cette facture en fonction des explications à fournir par le Maire et propose une
délibération spécifique pour cette facture.
M. le Maire
interpelle le conseil municipal et demande s'il faut un devis pour tout.
M.DROT répond
qu'il faut s'en tenir aux règles fixées par le Conseil qui prévoient comme
seule exception les cas d'urgence.
M. le Maire soumet au vote le projet de délibération proposé
par M. DROT.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal par :
Vote CONTRE : 0
Abstentions : 2
Vote POUR : 12
Adopte la délibération proposée par M.DROT.
M. DAMEVIN demande que les
factures suivantes soient retirées de la liste à valider :
Serge COUVERT et VTSV.
M.DROT propose de rajouter les
factures concernant le Fort Marie-Christine
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
Valide la liste des devis et factures telle que présenté à
l’exception des factures de M.COUVERT et de l’entreprise VTSV qui sont
retirées,
Rajoute à cette liste les factures concernant les petits
travaux sur le Fort Marie-Christine,
Dit que par délibération séparée sont traitées les factures
CACHARD et le maraudage des Patous.
M. le Maire
soumet au vote du conseil municipal la proposition d’accompagnement de
maraudage de prévention contre les chiens Patous.
M. FRESSARD
regrette que ce point ne puisse faire l’objet d’une véritable discussion en
conseil municipal sur la perception des agriculteurs et la présence du loup en
Maurienne justifiant aujourd’hui l’utilisation de chiens de protection avec
toutes les conséquences que cela induit.
Après en avoir délibéré, par
VOIX CONTRE : 6
ABSTENTION : 2
VOIX POUR : 6 dont M. le Maire.
La voix de M. le Maire étant prépondérante, la présente
délibération est adoptée.
Point N°10 : validation de dépenses récurrentes
La liste en a été
adressée à chaque conseiller municipal.
M. DROT précise
que la validation d’une liste des dépenses récurrentes permet de simplifier le
fonctionnement du conseil municipal
M. MANOURY est
d’accord pour approuver cette liste sauf ce qui concerne les dépenses de
carburant. Il rappelle qu’il a déjà interpelé M. le Maire sur ce sujet à
plusieurs reprises et qu’il n’a
toujours pas apporté d’explication sur qui prend du carburant et pour
quel véhicule.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité
approuve la liste des dépenses récurrentes telle que présentée, à l'exception
des dépenses auprès d’AVIA.
Point N°11 : avenants base de loisirs
M. le Maire donne
la parole à M. MANOURY.
Avenant N°02 – entreprise TRIVERO – lot N°06, montant initial de
53 534.96€ HT
L’entreprise présente
un avenant N°02 en plus-value d’un montant de 15 213.70 Euros
HT.
Cette plus-value
se décompose comme suit :
Moins-value de 2 728.30€
HT
Pour non
réalisation de trappes au rez-d’accueil et rez de piscine, miroirs non
installés non justifiés.
Plus value de 17 942.00€
HT
Pour fourniture
et pose d’un meuble casier à chaussures, d’un ensemble de 3 cabines, de patères
et crochets pour espace piscine, des jeux de clefs supplémentaires, modification
d’implantation des WC, habillage des tableaux de l’ascenseur, panneaux pour les
sèches cheveux, portes sur mesure.
Le montant total
du marché pour le lot N°06 est alors porté à 92 309.77€ HT .
Après en avoir délibéré, l’avenant N°02 avec l’entreprise
TRIVERO est adopté à l’unanimité.
Avenant N°01 – SONZOGNI – Lot N°11 Faux Plafond, montant initial de 7 240€ HT
L’entreprise
présente un avenant N°01 en plus-value d’un montant de 663.00 Euros
HT pour fourniture et pose de « joues » en stratifié blanc pour
surbaisser le plafond du couloir.
Le montant total
du marché pour le lot N°11 est alors porté à 7 903.00€ HT.
Après en avoir délibéré, l’avenant N°01 avec l’entreprise
SONZOGNI, lot 11, est adopté à l’unanimité.
Avenant N°01 – SONZOGNI – Lot N°09 peintures, montant initial de 40 260€ HT
L’entreprise
présente un avenant N°01 en plus-value d’un montant de 1 948.25 Euros
HT, pour ajout de cloison entre l’accès à la piscine et les sanitaires, passage,
obturation devant les nourrices, caisson entre sanitaires et accès à la
piscine.
Le montant total
du marché pour le lot N°09 est alors porté à 42 208.25 0€ HT .
Après en avoir délibéré, l’avenant N°01 avec l’entreprise
SONZOGNI, lot 09, est adopté à l’unanimité.
Avenant N°01 – SONZOGNI – Lot N°08 isolation extérieure
et peinture extérieure, montant
initial de 45 900€ HT
L’entreprise
présente un avenant N°01 en plus-value d’un montant de 1 325.00 Euros
HT pour l’habillage de support WC –sanitaire RDC et d'un caisson coupe-feu dans
le rangement accueil.
Le montant total
du marché pour le lot N°08 est alors porté à 47 225.00€ HT .
Après en avoir délibéré, l’avenant N°01 avec l’entreprise
SONZOGNI, lot 08, est adopté à l’unanimité.
Avenant N°02 – TRIVERO – Lot N°03 « menuiseries
intérieures-agencement : espace bien-être », montant initial de 28 616.65€
HT
L’entreprise TRIVERO, titulaire
du lot n°03 « menuiseries intérieures-agencement : espace Bien
Etre » pour un montant de 28 616.65 € HT (marché initial + avenant n°
01), présente un avenant n° 02 en moins-value d’un montant de 6 844.01
Euros HT .
Cette moins-value correspond :
• à la non mise en œuvre de portes sauna/hammam, de miroirs
et de mobilier pour un
montant de -
10 401.65 € HT,
• à la mise en œuvre d’habillage circulaire alcove SPA,
plafond alcove SPA et joue d’arrêt faux-plafond sur la machine à glaçons pour
un montant de + 3 557.64 € HT.
Le montant total du marché conclu avec l’entreprise TRIVERO
pour le lot n°03 « espace BIEN ETRE » est alors porté à
21 772.64 € HT .
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité, approuve le montant du présent avenant à
intervenir avec l’entreprise TRIVERO concernant le lot 03 « Espace Bien
Etre ».
Avenant N°01 – SONZOGNI –
Lot N°06 « faux-plafond-peintures : espace bien-être ». montant initial 5 259.86€
HT.
L’entreprise SONZOGNI, titulaire du lot
n°06 « Faux-plafond/peinture : espace Bien Etre » pour un
montant initial de 5 259.86 € HT présente un avenant n°01 en moins-value
d’un montant de 2 538.23 Euros HT .
Cette moins-value correspond à la non mise en œuvre d’un
système de vernis pour la protection contre le feu, d’une peinture de sol et de
la pose d’une peinture acrylique.
Le montant total du marché initial conclu avec l’entreprise
SONZOGNI pour le lot N°06 « espace BIEN ETRE » est alors porté à
2 721.63 € HT.
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité approuve le montant du présent avenant à
intervenir avec l’entreprise SONZOGNI concernant le lot 06 « Espace Bien
Etre ».
Groupement de commandes
Point N°12 groupement de commande avec la CCHMV
Dans le cadre du
Schéma global des déplacements (transports touristiques) sur le territoire de
la CCHMV, la communauté de communes et les communes membres se sont rapprochées
pour apprécier au mieux les besoins, et la pertinence de lancer une
consultation dans le cadre d’un groupement de commande.
Seraient membres
du groupement de commande :
La CCHMV au titre
de sa compétence pour les lignes reliant les différentes communes, et pour les
lignes internes aux stations : Modane, Aussois, Val Cenis, Bessans et
Bonneval sur Arc.
La CCHMV propose
d’être le coordonnateur du groupement de commande et assurer toutes les
démarches administratives relatives à la préparation et la passation des
marchés. Chaque membre du groupement sera signataire des marchés correspondants
aux lignes de sa compétence.
Une CAO
spécifique sera mise en place, composée d’un représentant de chaque membre du
groupement.
M. DAMEVIN
demande si ce vote entérine définitivement une organisation des transports sur
la commune. Il tient à rappeler que le prévisionnel présenté lors du précèdent
conseil avec amortissement de
l’investissement, l’embauche des chauffeurs et d’un responsable titulaire du
permis et des CACES permettra de dégager, dans la situation la plus défavorable
ces 50 000€, et ouvre des perspective d’embauche locale.
De plus, il
estime que le service porté par un prestataire privé présente un surcoût de
50 000€ pour moins de souplesse et de réactivité. Il pense que la commune
peut porter en interne le service transport ainsi que le déneigement moyennant
une réorganisation des services.
M. le Maire précise
que le marché serait conclu pour 4 ans.
M. DE GROLEE
demande comment cela se passera si le service interne ne fonctionne pas bien et
que la commune doit faire machine arrière.
M. le Maire rappelle que si la commune n’a plus souhaité organiser les transports, c’est
bien parce que cela présentait de véritables problèmes.
M. DAMEVIN pense
que la reprise en régie du transport permettra de justifier de l’existence
d’une véritable équipe technique. Il se porte volontaire pour organiser ce
service si le conseil municipal décide de reprendre en régie les transports
internes.
M le Maire
propose deux votes :
1/ d'abord sur
l'adhésion au groupement de commandes
2/ ensuite sur la
reprise ou non des transports internes en régie.
M.MANOURY rappelle
que cela fait trois ans que le conseil municipal attend que le Maire inscrive à
l’ordre du jour la reprise en régie des transports.
M. le Maire
propose au vote, dans un premier temps, l’adhésion au groupement de commandes
Après en avoir délibéré, le conseil municipal par :
VOIX CONTRE : 10
Abstention : 1
VOIX POUR : 3
L’adhésion au groupement de commandes porté par CCHMV est
rejetée.
M. le Maire
propose dans un 2ième temps de délibérer pour l’organisation par la
commune du service « transports internes » confiant la réalisation
opérationnelle de ce projet à M.DAMEVIN sous le contrôle de M. le Maire.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal par :
VOIX CONTRE : 2
Abstention : 3
VOIX POUR : 9
ADOPTE
le principe de la création d'une régie de transports communale, organisée par
M. Damevin.
CONTRATS et CONVENTIONS
Point N°13 : convention Transmaurienne
M. le Maire rappelle que l’Office de
Tourisme Intercommunal porte désormais « La Transmaurienne » qui
jusqu'à l'an passé se déroulait sur 5 jours, et cette année sur 6 jours: 3
jours sur Aussois et 3 sur Val Cenis.
Le coût total sera de 80 000€ HT. L’office
de tourisme intercommunal prend à sa charge 70 000€ HT, La commune
d’Aussois devrait prendre en charge 10 000€ HT pour la journée
supplémentaire.
En outre, la SPL Parrachée-Vanoise
et la SEM du Mont Cenis prendront en charge à hauteur de 10 000€ HT, à
tour de rôle, sur la période 2018-2021, le financement de la soirée de la
dernière étape.
M. le Maire informe le conseil
municipal que la commune de Val Cenis supporte seule le coût de certaines
animations et en conséquence, l’OTI demande à la commune d’Aussois de porter la
journée supplémentaire de la Transmaurienne.
M.DAMEVIN rappelle que la Commune
d’Aussois est propriétaire de la marque « Transmaurienne ».
Il informe le conseil municipal que
l’OTI prévoit une baisse du budget animation et évènement. Si la commune ne
vote pas l’octroi de ces 10 000 euros pour la journée supplémentaire à
Aussois, l’OTI prendra le relais en diminuant un autre budget. Aujourd’hui,
toute dépense fait débat au sein de l’OTI. Par exemple, il n’y aura pas de
brochure été pour Aussois et les jours et horaires d’accueil du bureau
d’information ont été revus à la baisse.
L’OTI doit faire face à des charges de fonctionnement en forte augmentation qui
amputent les crédits de tous les projets de développement.
Il fait remarquer que les prévisions
financières pessimistes de l’OTI prévoient une baisse du budget animation et que
si la commune ne vote pas l’octroi de ces 10 000euros pour la journée
supplémentaire à Aussois, la Transmaurienne disparait. Aujourd’hui, toute
dépense fait débat au sein de l’OTI. Il informe le conseil municipal que par
exemple, il n’y aura pas de brochure été pour Aussois et que les jours et
horaires d’accueil ont été revus. L’OTI doit faire face à des charges de fonctionnement
en forte augmentation qui amputent les crédits de tous les projets de
développement.
M.DROT, dans ces conditions, propose
de voter les 10 000 euros, mais il tient à ce que la délibération
mentionne la désapprobation et la surprise du conseil municipal de devoir supporter
un supplément de participation financière pour des événements d'intérêt général
portés par l’OTI.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal par 13 VOIX POUR et 1
ABSTENTION décide :
D’approuver la participation financière de 10 000€ pour l’organisation
de la Transmaurienne,
Autorise M. le Maire à signer la convention à intervenir avec l’OTI pour cette
participation financière,
Tient à faire part de son étonnement quant à la demande de participation
financière spécifique à la commune d'Aussois alors qu'il s'agit d'un évènement
qui, par sa notoriété et ses retombées commerciales, profite à l'ensemble des
villages de la CCHMV, y compris ceux auxquels aucune participation spécifique
n'est demandée.
Point N°14: contrat avec Free
Par courrier en date du 11 janvier
dernier, le groupe EIFFAGE pour le compte de FREE a adressé un projet de
convention pour l’installation d’une armoire technique permettant d'améliorer
certains services locaux de télécommunication.
La convention proposée par FREE
pourrait être conclue pour une durée de 12 ans, renouvelable par reconduction
expresse pour des périodes de 3 ans.
La baie serait installée sur le
domaine public de la commune et en conséquence, M. le Maire propose au conseil
municipal de bien vouloir déterminer un montant de redevance annuelle.
M.POILANE propose 105 euros/an,
tarif habituel de la Commune.
M. FRESSARD pense ce c’est peu. M.
MANOURY va dans le même sens et souhaite une redevance plus importante. M.FRESSARD
propose 50 euros par mois indexés.
M. le Maire propose de contacter
FREE avec la proposition ci-dessus et d’inscrire ce point lors d’un prochain
conseil.
SPL PARRACHEE-VANOISE
M.AGUSTIN quitte l’assemblée et
donne pouvoir à M. le Maire.
Point N°15 : compte-rendu de l’assemblée générale de la SPL
Parrachée-Vanoise du 12 mars 2018
M. le Maire donne la parole à M.
MANOURY qui représentait la Commune à cette AG.
M. MANOURY revient sur les éléments
importants de l’AG, à savoir :
La signature d’un accord
d’entreprise entre la CGT et la SPL Parrachée Vanoise, ce qui amène une base de
fonctionnement qui n’existait sous la gestion de la RET
Les bons résultats financiers de
l’entreprise permette de verser à la commune 194 000 euros au lieu de
104 000€ dans le prévisionnel validé par le CM. Le résultat net de
178 000€.
Les différentes perspectives de
développement discutées en assemblée générale.
M.DAMEVIN précise que l'AG a
pris la décision d’affecter les 178 000 en capitaux propres ce qui porte
le montant total des fonds propres à 613 000 euros.
Il rappelle également que les
investissements que la SPL PV susceptible d’être porté, sont au préalable,
validés par le conseil d’administration.
C’est le cas pour le projet de
remplacement du téléski de Plan Sec. Ce projet sera financé par un crédit-bail
avec un premier loyer de 240 000 euros puis des loyers annuels
de 34 000 euros.
Il informe le conseil municipal que
la SPL P.V pourrait financièrement et techniquement porter le projet de remplacement du télésiège
de LA FOURNACHE.
Pour cela il a fait faire par son
expert-comptable un budget prévisionnel qui démontre que la SPL PV peut investir sans remettre en cause ses
engagements auprès des actionnaires.
Cet investissement permet en même
temps de réduire l’impôt sur les sociétés de plus de 50% de façon tout à fait
légale soit une capacité financière pour investir d’environ 60 000 €.
Ainsi, la SPL PV. prépare pour son
délégant un nouveau visage pour la station. Ce projet est réalisable pour
l’hiver 2019,2020.
M.DAMEVIN précise que l'AG a
pris la décision d’affecter les 178 000 en capitaux propres ce qui porte
le montant total des fonds propres à 613 000 euros.
Il rappelle également que les
investissements que la SPL est susceptible de porter sont, au préalable,
validés par le conseil d’administration, tel est le cas pour le projet de
remplacement du téléski de Plan Sec. Ce projet sera financé par un crédit-bail
avec un premier loyer de 240 000 euros puis des loyers annuels
de 34 000 euros.
Il informe le conseil municipal que
la SPL pourrait financièrement porter le projet de remplacement du télésiège de
LA FOURNACHE. Dans ces conditions, la redevance versée à la commune serait de
58 000€ soit 10 000€ de moins que les prévisions du business plan.
Ainsi, la SPL préparerait un nouveau visage pour la station.
M. le Maire demande que le PDG de la
SPL revienne devant le conseil municipal avec un projet plus affiné.
M. DAMEVIN distribue un projet de
délibération et demande à M. le Maire de bien vouloir le soumettre au vote.
M.DROT rappelle que la SPL n’est pas
une société prestataire de services extérieure à la commune, mais qu’elle est
une extension des services de la commune, et que de ce fait le débat sur la
redevance est un faux débat. Dans la mesure où cela s'avère possible, réaliser
le changement d'un gros équipement via le budget de la SPL est
économiquement la meilleure solution.
M. DAMEVIN rappelle que si réflexion
il doit y avoir, elle est urgente car la SPL risque devoir s’acquitter d’impôts
sur ces bénéfices très rapidement. Il attire l’attention du conseil municipal
sur le fait que si réflexion il doit y avoir, elle est urgente pour Aussois.
Compétence VTT :
M. DAMEVIN rappelle à M. le Maire
qu’il s’était engagé à demander au Conseil
s’il souhaitait conserver la compétence VTT.
M. DAMEVIN insiste. Il rappelle que
le conseil municipal souhaite se prononcer sur le maintien ou non de cette
compétence et que M. le Maire s’était engagé à le faire.
M le Maire souligne que selon lui l’entretien
assuré par la Comcom dans le cadre de la prise de compétence est un réel atout,
l'entretien des sentiers VTT n’ayant jamais été correctement assuré à Aussois.
M. DAMEVIN rappelle que M le maire
porte la pleine responsabilité de cette défaillance communal comme ont pu le
souligner des membres du conseil impliqué dans le vtt .Rappelle que ce n’est
pas une compétence obligatoire et que la Comcom peut trouver un moyen de
libeller sa compétence pour en exclure Aussois. Ne pas donner la compétence aujourd’hui
ne veut pas dire que dans l’avenir la commune ne la rétrocédera pas à
l’intercommunalité.
De plus, les expériences peu
encourageantes en autre avec l’OTI ne
laissent rien présager de bon, et incitent à vouloir qu’en matière de tourisme,
la Comcom commence par bien faire ce qu’elle a récupéré avant de prendre de
nouvelles compétences.
En conséquence, après en avoir délibéré, le conseil municipal par :
VOIX CONTRE : 11
Abstention : 0
VOIX POUR : 3 (Alain MARNEZY, Pascal POILANE et JJ AGUSTIN).
Le conseil municipal d’Aussois s’oppose au transfert de la compétence VTT à
la Communauté de Communes Haute Maurienne Vanoise.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est
levée à 1h28.