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Procès-verbal du conseil
municipal
Du mercredi 27 décembre
2017
Ordre du jour :
1 – Approbation du procès-verbal
de la réunion du conseil municipal en date du 22.11.2017
2-Finances :
Validation divers devis
DM
Transfert des emprunts de la RET
au budget Equipements Touristiques
Autorisation de paiement des
factures d’investissements 2018 dans la limite des 25%
Clôture des budgets CORDAZ et
COTTERIAT
Tarifs divers
Subvention 2017 au CCAS,
Facturation de l’eau à TELT
3- Restructuration du domaine
skiable du Carlet :
4 – Personnel
Création de postes (Maison des
Enfants et services techniques)
Mise à disposition du personnel
entre les structures.
5 – questions diverses.
Date
de la convocation : 06.12.2017
Etaient
présents :
Messieurs Pascal POILANE,
Bernard DROT, Jean-Jacques AGUSTIN, Roger COLLY, Pascal DAMEVIN, Didier
MANOURY, Daniel PELISSIER, Adrien PEYRE de GROLEE VIRVILLE.
Absents :
Mesdames Corinne CHARDONNET et
Sandrine GROS.
Messieurs Alain MARNEZY (Maire),
Roland FRESSARD, Michel GROS, Christophe MINAUDO.
Ont
donné procuration :
Alain MARNEZY à Pascal POILANE,
Corinne CHARDONNET à Didier
MANOURY,
Roland FRESSARD à Pascal
DAMEVIN,
Sandrine GROS à Daniel
PELISSIER,
Christophe MINAUDO à Bernard
DROT.
Le quorum étant atteint, M.
POILANE déclare la séance ouverte à 20h30.
Désignation
du secrétaire de séance
M MANOURY est désigné secrétaire
de séance.
M. DROT prend la parole. Avant d’ouvrir
la séance, il informe le conseil municipal de la disparition de Mme Marie MARNEZY
qui a travaillé pendant de nombreuses années au service de la commune en
qualité d’agent administratif. A sa mémoire, le conseil municipal, sur
proposition de M. DROT observe une minute de silence.
Ajout
d’un point à l’ordre du jour - retrait d’un point inscrit à l’ordre du jour
En
l’absence de M. le Maire, M. POILANE assure la présidence de séance. Il propose
au conseil municipal de bien vouloir :
1/
approuver l’ajout de deux points à l’ordre du jour.
En
effet, il s’agit :
D’une
part de modifier le montant de la subvention d’équilibre allouée par le budget
principal au budget « Garderie »,
D’autre-part,
de rétablir le jeudi en jour pris en charge par la CAF.
M.
DAMEVIN demande
si sur ce point particulier, des explications précises seront fournies.
M.
POILANE
confirme que M. DROT apportera les explications nécessaires.
2/
approuver le retrait de l’ordre du jour du point suivant : transfert des
emprunts de la RET au budget Equipements touristiques.
En
effet, M. le Trésorier a rappelé que le transfert des emprunts comme le reste
de l’actif ne pourra se faire qu’après approbation du compte de gestion.
Ce
document sera soumis au vote du conseil municipal courant mars avec le compte
administratif de la RET.
Le conseil municipal à
l’unanimité approuve le retrait d’un point de l’ordre du jour et l’ajout des
deux points ci-dessus énoncés.
Point
N°01 : approbation du procès-verbal de la séance du 22.11.2017
Le
procès-verbal de la séance du 22.11.2017 a été adressé par courrier
électronique à l’ensemble des conseillers municipaux.
M.
POILANE demande s’il y a des observations.
Le
procès-verbal de la réunion du 22 novembre 2017 est adopté à l’unanimité.
FINANCES :
Point N°02 : validation de
devis
La
liste des devis a été adressée par courrier électronique à l’ensemble des
conseillers municipaux.
M POILANE propose de rajouter :
L’achat
de fours micro-onde pour la garderie,
L’achat
de petit matériel électrique,
Les
factures de Savoie Labo concernant les
analyses d’eau,
L’achat
de petites fournitures scolaires,
Le
spectacle de fin d’année de l’école,
Et
les dispositions pour le renfort de déneigement.
M. DROT propose que les
prestations de renfort de déneigement fassent l’objet d’une délibération
séparée. Il rappelle également qu’il n’y a pas eu de consultation pour ces
prestations et qu’en l’occurrence il est nécessaire de lancer un appel d’offres
pour un marché à bons de commande.
M. POILANE rappelle que les week-ends de
forte affluence ou de grands départs, la circulation des poids lourd sur la RD
qui dessert Aussois est interdite. En conséquence, afin de pouvoir intervenir
en cas de fortes chutes de neige, avec de gros engins ou des camions, il est
nécessaire que M le Maire déroge aux dispositions de l’arrêté de M. le
Président du CD73.
M. DAMEVIN demande quel est le mode
d’intervention de l’entreprise qui assure le renfort en déneigement sur la
commune.
M.
DROT rappelle
que bien que l’entreprise intervienne dans des situations d’urgence, la commune
ne peut se dispenser d’avoir une
offre de prix afin de connaître et évaluer les charges potentielles.
Devis Gé Arc et Kaliblue :
M. POILANE explique qu’il s’agit d’une
prestation de services qui s’inscrit dans le cadre de la démarche d’élaboration
du PLU. En effet, il est indispensable de joindre au futur PLU un document
définissant les limites du domaine skiable.
M. PELISSIER manifeste son opposition. Il
souhaite qu’il y ait une réflexion au sein du conseil au sujet de la définition
du « domaine skiable ».
M.MANOURY souhaiterait qu’une définition
précise du domaine skiable soit donnée. Il n’est pas sûr que tous les conseillers municipaux aient bien la même
définition.
Pour
M. POILANE, le domaine skiable
correspond à la description et la définition des pistes du domaine d’Aussois.
M DAMEVIN tient à rappeler qu’aujourd’hui, la définition
du domaine skiable est réduite aux seules pistes soit un espace enneigé entre deux jalons. Le domaine skiable est
ainsi composé d’un ensemble de pistes. Les espaces entre deux pistes ne sont
pas considérés comme du domaine skiable.
M PELISSIER s’interroge alors sur les
modifications de tracés de pistes et leur incidence sur les documents
d’urbanisme. Faudra-t-il à chaque fois qu’une piste est modifiée ou déplacée
redéfinir le domaine skiable ?
M MANOURY rappelle que lors d’une récente
discussion avec les services de l’Etat sur le projet de téléskis, ces derniers
avaient convenu que cela ne posait pas de problème puisqu’il s’agit d’une zone
gravitaire.
Il
tient également à rajouter que la décision de valider en janvier un devis pour
l’intervention d’un bureau d’études ne change rien. Le plus important étant que
le conseil municipal puisse délibérer en connaissance de cause.
M. PELISSIER propose de prendre attache auprès d’autres communes support
de station.
M. POILANE fait remarquer que de
nombreuses autre communes support de station ont vu leur PLU attaqué ou rejeté par les services de
l’Etat car la notion de domaine skiable avait été mal évaluée. M.MANOURY
pense qu’il faut que le conseil municipal
ait la bonne définition du domaine skiable avant de se prononcer sur un devis
ou l’autre, et il restera encore 2 mois au bureau d’études pour faire ses
relevés.
M POILANE est étonné par cette réflexion.
Il pense que M. Michel GROS est à l’origine de cette demande de devis.
M. PELISSIER fait remarquer que M. GROS
n’est pas d’accord sur la définition restrictive du domaine skiable telle que
décrite par M. DAMEVIN.
M DROT fait remarquer que bien que n’ayant
pas participé aux réunions de travail du groupe PLU, ce sujet est devenu
récurrent. Il ne comprend pas pourquoi le groupe de travail PLU n’a pas interpelé le bureau d’études et les
services de l’Etat sur leur définition du domaine skiable. Cette incertitude
sur une notion juridique peut compromettre le planning d’avancement du PLU.
M.POILANE n’est pas d’accord. Il ne veut pas entendre dire que la procédure
d’élaboration du PLU prend du retard à cause de ces imprécisions car cela n’est
pas vrai. Il rappelle que les retards dans la procédure sont majoritairement
dus aux modifications et reprises des OAP souhaitées pour la réalisation de
futurs lits touristiques.
M DROT pense que si le conseil
municipal n’est pas capable de préciser à GE ARC ou à KALIBLUE le travail attendu,
il vaut mieux reporter au prochain conseil municipal le choix du devis à
retenir.
M POILANE tient à rappeler que le devis
de GE ARC est moins disant car le bureau
d’études utilise la technologie LIDAR.
Pour cette raison le coût du devis est moins élevé et le rendu plus rapide.
M DROT rappelle que la définition du
domaine skiable pose la question en termes d’assurance et de responsabilité.
M POILANE rappelle également que le
conseil municipal doit définir les nouveaux espaces à aménager tels que le
Carrelet et la Fournache
M. MANOURY pense qu’avant de prendre la
moindre décision le conseil municipal doit avoir une définition précise de la
notion de « domaine skiable ».
M.DAMEVIN propose de repousser la
décision à la prochaine réunion du conseil municipal dès qu’une définition exacte
du domaine skiable aura été communiquée par les techniciens.
M.
PELISSIER
rappelle que tous les conseillers municipaux n’ont pas la même conception de ce
que doit être le domaine skiable. M. GROS, par exemple, conçoit le domaine
skiable comme un ensemble global.
M.
POILANE compte
tenu de ces éléments, propose de remettre la décision concernant ces deux devis
à une prochaine réunion du conseil municipal. Il propose également qu’une note
concernant la définition juridique du domaine skiable accompagne ce point.
Devis pour des forages pour un
projet de retenue collinaire :
M.
POILANE
explique qu’il s’agit de 3 sondages par carottage permettant de déterminer la
qualité du sous-sol devant supporter la
réserve collinaire en projet.
M.
PELISSIER apporte
des informations complémentaires. Il s’agit de sondages permettant de vérifier
s’il existe des vides ou des cavités. En cas de fissures ou d’anfractuosités du
sous-sol il sera nécessaire d’envisager le déplacement du projet. Ces sondages
seront de toute manière réclamés lors de l’instruction du dossier par les
services de l’Etat. L’entreprise devrait intervenir deuxième quinzaine de
janvier.
Devis pour le zonage de
l’assainissement collectif :
M. POILANE rappelle que dans le cadre de
l’élaboration du PLU il est nécessaire d’établir un plan de zonage de
l’assainissement collectif sur la commune. En effet, la commune ou la
collectivité détentrice de la compétence devra, dans les zones d’assainissement
collectif, fournir les moyens de se raccorder et la personne qui construit sera
tenue de se raccorder au réseau.
M DROT s’interroge sur la compétence
de la commune pour faire réaliser ce plan de zonage. En effet, la compétence
assainissement est détenue par la Communauté de Communes Haute Maurienne
Vanoise.
M. POILANE fait remarquer que ce schéma
sera établi en collaboration avec l’intercommunalité mais pour simplifier les
choses, la commune conservant la compétence assainissement individuel, elle
portera l’élaboration du schéma.
M.DROT tient à rappeler qu’il reste
deux zones sur lesquelles la commune doit se positionner pour de
l’assainissement collectif : les secteurs de la Fournache et de l’Esseillon.
Il faudra également veiller à mener l’élaboration de ce schéma en parfaite
collaboration avec la Comcom. Il
rappelle également que la commune ne peut procéder à des travaux sur le réseau
d’assainissement collectif.
M.MANOURY concernant le secteur de
la Fournache demande si le refuge de la Parrachée s’est manifesté
M. DROT rappelle que le CAF s'est
engagé par écrit à subventionner l'opération à hauteur de 100 000 euros mais il
souhaite avoir confirmation concernant les autres subventions éventuellement possibles
pour la réalisation de ce réseau. Il demande en l’occurrence au DGS de bien
vouloir faire un point sur ce dossier lors d’une prochaine réunion.
Devis « Bob
Sciage » :
M.
MANOURY trouve
que les conseillers municipaux manquent d’information sur ce devis.
M.
POILANE propose
de le soumettre avec plus d’informations à l’approbation du conseil municipal lors
d’une prochaine réunion.
Facture TRUCHET :
M. DAMEVIN précise qu’il s’agit d’une facture
pour la fourniture de mâts de signalisation. La commune devrait en prendre une
partie à sa charge pour la signalétique communale.
M. DROT, à cette occasion, fait remarquer que la procédure de
commande doit être revue en totalité.
Il
cite en exemple la facture de l’entreprise GRAVIER. Le devis a été transmis en mairie le
21 novembre et les travaux effectués en août 2017. Il fait remarquer que le
conseil municipal n’a jamais été informé de ces travaux. Il demande expressément
au DGS de mettre en place une procédure d’achats et de commandes, puis de
veiller à ce que tout le monde s’y conforme.
Renforts pour le déneigement :
M.DROT tient également à revenir sur la
demande qui a été faite à l’entreprise PASQUIER pour des renforts sur le
déneigement. A ce jour, il n’y a aucune offre de prix communiquée à la commune.
Il
propose que par délibération séparée le conseil municipal autorise le recours à
une entreprise pour des interventions de déneigement en cas de fortes chutes.
Mais, ces prestations doivent faire l’objet d’un marché à bons de commande.
D’autre-part,
il est surpris que la commune ait demandé l’intervention de camions pour
évacuer la neige mais ne les ai pas utilisés.
M. POILANE affirme que le camion a bien
été utilisé pour évacuer les tas de neige.
M.MANOURY tient à préciser qu’en pratique il n’est pas évident
de pouvoir charger la neige dans des camions. L’utilisation de camions à
Aussois ne lui semble pas appropriée. Par contre, il demande que les services
techniques remettent en état la vieille étrave et l’utilise pour racler le sol.
M. COLLY n’est pas du même avis. Il
pense que dans certains cas l’utilisation de camions pour évacuer la neige est indispensable.
M. DROT rappelle qu’il y a eu par le
passé des années avec des chutes de neige plus importantes et dans cette
situation, les services techniques fermaient successivement les rues à toute circulation et mettaient en œuvre
tous les moyens pour assurer un déneigement de
qualité.
Il
demande qu’une organisation claire et efficace des services techniques soit
mise en œuvre par le DGS et le responsable des services techniques.
En conclusion, M. POILANE
propose :
1/
De ne pas soumettre au vote du conseil municipal les devis Ge Arc et Kaliblue,
l’abonnement au passage du Tunnel du Fréjus,
2/
D’établir une délibération d’accord de principe du conseil municipal pour des
renforts en déneigement sachant qu’un marché à bons de commande doit être
établi et qu’il sera soumis au vote du conseil ,
3/
De rajouter les dépenses suivantes :
SAF pour 2 230.80€ TTC
Tohu Bohu 300.00€ TTC
SPL Parrachée 630.00€ TTC
SPL Parrachée 2 964.00€ HT
Savoie Labo 57.20€ HT
Gravier 1 945.00€ HT
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal, à l’unanimité, valide
la proposition de M. POILANE.
M.MANOURY demande si une signalétique
particulière a été prévue pour la base de loisirs.
M.
POILANE
l’informe que c’est le cas. Elle devrait être mise en place dès la semaine
prochaine.
Point N°03 : décision
modificative N°01 – budget de la régie « eau-assainissement »
M . DROT rappelle qu’il faut être précis
et bien déterminer les charges de la régie « Eau-Assainissement ». Il
s’agit dans le cas présent de pouvoir affecter à la régie de l'eau les prorata
de salaires des agents de la commune qui interviennent sur la régie.
Constatation de recettes
supplémentaires
|
Augmentation de crédits de
dépenses
|
||||||
70611
|
Redevance
assainiss collectif
|
7 000.00
|
6215
|
Pers.affecté
par collectivité
|
17 000.00
|
||
706121
|
Red.modernisation
réseaux
|
1 200.00
|
|
||||
7062
|
Ass. Non
collectif
|
700.00
|
|
||||
Diminution de crédits de
dépenses
|
|
||||||
61523
|
Entr. et
réparation des réseaux
|
-1 600.00
|
|
||||
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité :
- APPROUVE les virements de crédits tels
que ci-dessus présentés,
- AUTORISE M. le Maire à faire le
nécessaire à cet effet.
Point N°04 : DM N°01 –budget
garderie communale
M. DROT rappelle que comme précédemment, la présente
décision modificative concerne le règlement des charges de personnel au budget
communal pour toute la période 2017 (de janvier à décembre), comprenant le
salaire des agents saisonniers.
Il
précise qu’un point particulier sera
fait en janvier sur la situation de la garderie, notamment suite à la décision
des personnels permanents de ne pas accepter le contrat de droit public qui
leur était proposé.
Constatation de recettes
supplémentaires
|
Augmentation de crédits de
dépenses
|
||||||
7066
|
Redevance
droits et service
|
8 000.00
|
6215
|
Pers.affecté
par collectivité
|
22 000.00
|
||
74741
|
Subvention
commune membre
|
5 000.00
|
|
||||
7478
|
Autres organismes
|
6 000.00
|
|
||||
Diminution de crédits de
dépenses
|
|
||||||
60611
|
Eau
|
-500.00
|
|
||||
60631
|
Fournitures
d’entretien
|
-2 500.00
|
|
||||
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité :
APPROUVE le virement de crédit tel que
ci-dessus indiqué,
AUTORISE M. le Maire à faire le nécessaire à cet effet.
Point N°05 : Ecritures
d'ordre
M.
DROT informe le conseil municipal
qu’à la demande de M. le Trésorier
et afin de permettre l'arrêté des comptes, il est nécessaire que le conseil se
prononce sur les mouvements de crédits ci-dessous.
Il
précise qu'il s'agit de mouvements d'ordre sans incidences sur la trésorerie ou
les opérations réelles.
BUDGET
PRINCIPAL
Transfert
de la section fonctionnement à la section investissement des 5 823,58 €
d'achats de matériaux pour l'aménagement des locaux OTI.
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité :
APPROUVE le virement de crédit tel que
ci-dessus indiqué,
AUTORISE M. le Maire à faire le nécessaire à cet
effet.
BUDGET
RET
Régularisation de sorties
d'actifs
Diminution de
crédits
|
Diminution de
crédits
|
||||
042-675
|
Val.compt des
immo
|
-6 100.00€
|
040-2315
|
271-Aménag
domaine skiable
|
+6 100.00€
|
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité :
APPROUVE le virement de crédit tel que
ci-dessus indiqué,
AUTORISE M. le Maire à faire le nécessaire à cet
effet.
BUDGET
LOTISSEMENT DE LA FINTAN
Ajustement
de la valeur du stock en transférant le montant de 252 122,50 € du compte 3555
au compte 71355
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité :
APPROUVE le virement de crédit tel que
ci-dessus indiqué,
AUTORISE M. le Maire à faire le nécessaire à cet
effet.
Point N°06 : Autorisation
de mandater les dépenses de fonctionnement et investissement avant le vote du
BP 2018
M. DROT rappelle au conseil municipal que dans le cas où le budget
d’une collectivité territoriale n’a pas été adopté avant le 1er
janvier de l’exercice auquel il s’applique, l’exécutif est en droit, jusqu’à
l’adoption du budget de mettre en recouvrement les recettes et de liquider les
dépenses de la section de fonctionnement dans la limite de celle inscrites au
budget de l’année précédente.
En outre, jusqu’à l’adoption du budget ou
jusqu’au 31 mars en l’absence d’adoption du budget avant cette date, l’exécutif
de la collectivité peut, sur autorisation du conseil municipal liquider et
mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits
ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au
remboursement de la dette.
Soit :
Budget
|
Crédits Ouverts en 2017
|
25%
|
Commune
|
2 112 817.87
|
528 204.46€
|
Eau- Assainissement
|
270 194.28
|
67 548.57€
|
Equipements touristiques
|
4 538 079.14
|
1 134 519.78€
|
Régie électrique
|
374 246.71
|
93 561.67€
|
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal, à l’unanimité :
DECIDE de valider dans la limite du tableau
ci-dessus proposé la liquidation et le mandatement des dépenses
d’investissement sur les différents budgets,
AUTORISE M. le Maire à faire le nécessaire à cet effet.
Point
N°07 : clôture du budget Zone Cordaz
M.
POILANE propose de délibérer séparément
pour chaque budget et passe la parole à M.DROT.
M.DROT
rappelle au conseil municipal que pour lancer
les projets de lotissement de la Cordaz et Cottériat, il avait été créé deux budgets annexes.
Aujourd’hui, il est avéré qu'il ne sera pas donné suite à ces projets tels qu'ils
avaient été imaginés. Il est donc
proposé au conseil municipal de clôturer ces budgets annexes et de procéder à
la reprise des résultats et à l’intégration de l’actif.
Cette opération d’intégration de l’actif
et du passif du budget des budgets annexes dans le budget principal de la commune
sera effectuée par le comptable assignataire de la commune, après l’approbation
du compte de gestion de chaque budget.
A ce jour, le résultat de clôture de
chaque exercice se présente de la manière suivante :
En section de
fonctionnement :
Dépenses de
fonctionnement
|
0.00
|
Recettes de
fonctionnement
|
0.00
|
|
|
|
|
Soit un
résultat de fonctionnement de
|
0.00
|
||
Report en
section exploitation (résultat n-1)
|
0.00
|
||
Résultat
cumulé
|
0.00
|
En section
d’investissement :
Dépenses
d’investissement
|
0.00
|
Recettes d’investissement
|
0.00
|
|
|
|
|
Soit un
résultat d’investissement de
|
0.00
|
||
Résultat
reporté
|
1 158.02
|
||
Résultat
cumulé
|
1 158.02
|
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité :
VALIDE
la clôture du budget annexe Zone Cordaz à compter du 1er janvier
2018,
CHARGE
M. le Maire de faire le nécessaire à cet effet.
Point
N°08 : clôture du budget Zone Cottériat
COTTERIAT :
En section de
fonctionnement :
Dépenses de
fonctionnement
|
0.00
|
Recettes de
fonctionnement
|
0.00
|
|
|
|
|
Soit un
résultat de fonctionnement de
|
0.00
|
||
Report en
section exploitation (résultat n-1)
|
0.00
|
||
Résultat
cumulé
|
0.00
|
En section
d’investissement :
Dépenses
d’investissement
|
0.00
|
Recettes d’investissement
|
0.00
|
|
|
|
|
Soit un
résultat d’investissement de
|
0.00
|
||
Résultat
reporté
|
912.47
|
||
Résultat
cumulé
|
912.47
|
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité :
VALIDE
la clôture du budget annexe Zone Cottériat à compter du 1er
janvier 2018,
CHARGE
M. le Maire de faire le nécessaire à cet effet.
Point N°09: redevance annuelle
pour le stationnement des taxis
M.
POILANE rappelle qu’il appartient au conseil
municipal de déterminer les tarifs concernant les droits de stationnement et
les droits de place du marché hebdomadaire.
En 2017, le conseil
municipal avait décidé de fixer la redevance annuelle pour les droits de
stationnement des taxis à 105.00€
Il propose de maintenir
ce tarif pour 2018.
M.
DAMEVIN pense que comme pour les occupations
du domaine public par les terrasses, ce point mérite une réflexion
M.
DROT propose d’avoir une réflexion
d’ensemble et de regarder ce qui se pratique ailleurs au niveau des
emplacements « taxis ».
M.
MANOURY fait remarque que le taxi ne mobilise
pas une place.
M.
DROT l’informe qu’il existe bien une place
matérialisée pour un taxi sur la commune.
Pour M. DAMEVIN le traitement des
emplacements dédiés doit faire l’objet d’une remise à plat par le conseil
municipal.
M. DROT est même étonné que la redevance
« taxi »soit identique à d’autres occupations du domaine public.
En aparté, M. MANOURY rappelle que lors d’un
précédent conseil municipal les problèmes d’éclairage public ont été évoqués dans
le secteur de Plan Champ. Il demande que la lanterne soit remise en place dans
les meilleurs délais, puisque la façade du bâtiment de l’exploitant
« taxi » est désormais terminée.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité :
DECIDE
DE FIXER la redevance annuelle pour les droits
de stationnement des taxis à 105€ TTC ,
AUTORISER
M. le Maire à
faire le nécessaire à cet effet.
Point N°10 : droits de
place « marché » 2018
M.
POILANE rappelle au conseil municipal qu’il lui
appartient de déterminer le montant des droits de place relatifs au marché hebdomadaire. Le montant du mètre
linéaire était fixé en 2017 à 2.20€ TTC.
Il propose une
augmentation de 10 centimes soit un peu
moins de 5%.
M.MANOURY
fait remarquer que la commune devrait également facturer le nettoyage des
emplacements.
M.
COLLY confirme les propos de M.MANOURY. De
plus, certains d’entre-eux ont même pris la fâcheuse
habitude de jeter leurs détritus à côté des poubelles.
M. DROT propose
également une réflexion sur l’organisation du marché au moment du débat
budgétaire. En effet, de nombreux habitants ont signalé que le marché à son
emplacement actuel, en bordure de départementale, présente un danger. De plus,
tous les lundis soirs on demande aux
touristes de déplacer leur véhicule. Le marché constitue une véritable
animation pour la commune et il faut pouvoir l’utiliser en tant que tel. Si le
seul problème tient à l’installation des bornes d’alimentation électrique, cela
peut certainement être résolu facilement.
En conséquence, M.
DROT rejoint M. MANOURY et propose d’augmenter les tarifs du mètre linéaire.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal par 11 voix POUR et 2 abstentions
(M.MANOURY et Mme CHARDONNET)
FIXE
le montant des droits de place à compter du 1er
janvier 2018 à 2.30€ TTC.
AUTORISE
M. le Maire à
faire le nécessaire à cet effet.
Point N°11 : remboursement
de salaires
M.
POILANE rappelle que par délibération en date
du 14 décembre 2016 le conseil municipal avait fixé le montant des prestations
effectuées par le personnel communal auprès d’organismes extérieurs intervenant
sur la commune d’Aussois à 44.00€ TTC de l’heure (par ¼ heure indivisible).
M.
POILANE propose de ne pas modifier ce tarif et
ne pas délibérer sur ce point.
Le conseil municipal
à l’unanimité valide la proposition de M. POILANE.
Point N°12 : subvention du
budget communal au CCAS pour 2017
M.
DROT rappelle au conseil municipal que le
Centre Communal d’Action Sociale œuvre pour la solidarité, l’entraide et le
soutien aux personnes âgées, aux
personnes isolées et auprès des enfants.
Chaque année, le CCAS
entreprend des actions auprès des anciens de la commune avec notamment les
colis de Noël. Afin de soutenir les actions du CCAS, il est proposé qu’une subvention du budget communal d’un montant de
11 000€ soit allouée à cet organisme.
M.
DROT tient à souligner que le conseil
municipal ne s’est jamais réellement positionné sur la politique sociale de la
commune, tant sur les bénéficiaires que sur les procédures d’attribution
d’aides ou de subvention.
M.
POILANE pour compléter ce qui dit M.DROT rappelle
que le CCAS est propriétaire de terrains sur la commune et en conséquence une
réflexion sur le devenir de ces terrains doit être envisagée.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité :
DECIDE
d’octroyer au CCAS une subvention d’un montant de 11 000€,
DIT
que les crédits nécessaires sont inscrits au BP 2017 de la commune,
AUTORISE
M. le Maire à faire le nécessaire à cet effet.
Point N°13 : facturation de
l’eau à TELT
M.
POILANE rappelle au conseil municipal qu’une
demande d’approvisionnement en eau pour le chantier «Puit d’Avrieux » dans
le cadre du programme de construction du Tunnel Euralpin Lyon-Turin a été faite
auprès de la commune par TELT.
Par délibération en
date du 12 avril 2017, une convention a été conclue et signée avec TELT. Cette
convention déterminée les conditions techniques et financière d’une étude sur
la capacité du réseau AEP de la commune d’Aussois. Cette étude qui a été
réalisée par un bureau spécialisé à permis de déterminer la capacité d’approvisionnement
en eau du chantier. Les résultats des divers relevés ont permis de démontrer
que, sans préjudice pour la population d’Aussois, l’approvisionnement en eau pour
le bon fonctionnement du chantier du
Puit d’Avrieux peut être assuré dans des conditions normales.
M.DROT
propose de facturer à TELT un forfait pour
un besoin d’eau d’environ 40 000m3 sur la durée prévisionnelle du chantier.
M.MANOURY s’interroge sur la possibilité de très
largement dépasser ce besoin.
M.
DROT pense que cela est peu probable et dans
deux ans à venir, ce dossier sera transféré à l’intercommunalité avec la
compétence « eau potable ».
En conséquence, M.
POILANE propose que TELT s’acquitte d’un
forfait pour cet approvisionnement qui ne correspond ni aux besoins d’un
particulier ni à une entreprise. Cet approvisionnement en eau potable pour
refroidir les têtes de trépan du puit d’Avrieux devra être maintenu pendant
toute la durée du chantier
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité :
FIXE
un forfait pour la fourniture d’eau potable par la commune d’Aussois à TELT à hauteur
de 36 000€ HT et hors redevances de
bassin plafonné à 45000 m3 et pour la
période allant jusqu'au 21/12/2019.
DEMANDE
à M. le Maire d’établir un projet de convention avec TELT fixant les modalités
de livraison d’eau, qui sera soumis à l’approbation du conseil municipal,
RAPPELLE
que TELT prendra à sa charge la construction des ouvrages nécessaires à
l’acheminement de l’eau depuis la commune d’AUSSOIS jusqu’au chantier du puit
d’Avrieux.
Point N°14 : subvention
d’équilibre sur le budget « garderie »
M.
DROT rappelle que par délibération en date
du 12 avril 2017, le conseil municipal a approuvé le budget primitif 2017 et le
montant des subventions accordées aux divers budgets annexes afin de garantir
leur équilibre financier. Le montant de la subvention qui a été votée pour
garantir l’équilibre du budget annexe de la garderie a été fixé à 49 000€.
Pour pouvoir solder
l’exercice 2017, il est nécessaire que la subvention d’équilibre attribuée par
le budget communal au budget annexe garderie soit portée à 54 000€.
En effet, à ce jour, le budget annexe
« garderie » doit rembourser au budget annexe « régie des
équipements touristiques » les salaires et charges du personnel saisonnier
(2017) et du personnel permanent (novembre et décembre) soit environ
81 000€.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité :
DECIDE
de fixer la subvention d’équilibre attribuée par le budget
communal au budget annexe garderie à 54 000€,
AUTORISE
M. le Maire à faire le nécessaire à cet effet.
AMENAGEMENT DU
DOMAINE SKIABLE
Point N°15: aménagement du
domaine skiable du Carlet
M.
PELISSIER expose au conseil municipal le projet
d’aménagement du domaine skiable du Carlet qui comprend :
1/ la construction
d’un nouveau téléski,
2/ l’aménagement d’un
espace ludique,
3/ la création d’un
réseau de neige de culture.
Ce projet
d’aménagement comprend deux options :
Soit l’installation
d’un téléski ligne droite
Soit l’installation
d’un téléski en angle.
Le bureau d’études
préconise de retenir le projet comportant l’installation d’un téléski en angle
qui permettra d’aménager une nouvelle piste. Il s’agit d’un téléski avec
enrouleur. Cependant, techniquement, il reste à régler le problème des enrouleurs qui ne reviennent pas sur la
même ligne mais qui présentent de réels atouts : moins de prise au vent
pour l’avifaune, plus souples et plus accessibles.
L’installation de ce
nouveau téléski, avec un point de départ dans la Combe, nécessite cependant la
mise en œuvre d’un remblai important. Le point d’arrivée est situé quant à lui
au niveau du Chalet de Raymond Damevin.
M.
DAMEVIN demande si ce projet impacte l’Eterlou.
M.
COLLY pense qu’il est nécessaire de casser
une bosse pour ne pas impacter l’Eterlou.
M.
PELISSIER rappelle que le projet présenté n’est
pas définitif. Toute la partie « descente » reste à affiner car elle
passe majoritairement sur des propriétés privées. Le téléski en lui-même représente
une distance de 480 à 500m de long.
M.PELISSIER
signale également qu’il y aura probablement des passages de route. Le débit
probable de cet équipement est estimé à 800 personnes/heure. Ce qui n’est pas
négligeable.
M.
DE GROLEE demande si ce téléski sera similaire à
celui installé en bas.
M.
PELISSIER l’informe que cet équipement est plus
important et ne peut pas être considéré comme un équipement pour débutants. En
effet, la pente est beaucoup plus conséquente. La piste à créer sera du niveau
d’une piste « bleue » mais surement pas « verte ».
Pour l’instant, le
projet de piste ludique n’est pas véritablement inclus dans le projet initial
car il est nécessaire d’élargir afin de faire pouvoir faire passer 2 machines
mais sur des pentes à 17% cela semble compliqué. Le bureau d’études qui
accompagne la commune essaiera de proposer des solutions adaptées en fonction
de la configuration du terrain et de la volonté des élus.
M.DAMEVIN
rappelle qu’il faut rester vigilant afin de ne pas créer des pistes facilement
accessibles en véhicules l’été pour accéder aux alpages.
M.PELISSIER
pense que la commune pourra interdire l’accès de certaines pistes. Il précise
également sur le bas du projet rien n’est modifié par rapport à l’existant.
Les conseillers
municipaux demandent quel le montant estimatif du projet.
M.
DE GROLEE demande si l’arrivée prévisible du
téléski ne permettrait pas de basculer sur Plan Sec. M.PELISSIER l’informe que le projet tel que décrit ci-dessus ne
comprend pas une éventuelle arrivée plus haut afin de desservir le secteur de
Plan Sec.
M
COLLY pense qu’il serait judicieux de
pouvoir utiliser la future piste pour créer une liaison avec Plan Sec.
M.PELISSIER
pense qu’il n’y a malheureusement pas assez de pente pour créer cette liaison
Dans cette situation,
M. DE GROLEE émet des réserves. Il
craint en effet que tout le monde se retrouve sur les stades d’entrainement à
l’arrivée.
M.
PELISSIER l’informe que si techniquement c’est
possible, le bureau d’études envisagera la possibilité de renvoyer la clientèle
vers Plan Sec. Il rappelle également que ce n’est qu’un premier projet.
Il rappelle également
que ce projet permettra la redéfinition de deux pistes, une de chaque côté du téléski. Renvoyer l’ensemble de la
clientèle sur le secteur de l’Eterlou nécessite selon lui une étude
complémentaire. De plus, cela implique d’utiliser majoritairement des terrains
privés avec les difficultés connues.
Il communique au
conseil municipal le détail du budget prévisionnel qui s’établit comme suit /
Acquisition et
installation du téléski : 570 000€
Aménagement de pistes :
150 000€
Réseau de neige de
culture : 150 000€
Chalet départ :
20 000€
Il rappelle que la
piste « ludique » n’est pas budgétée dans ce montant car tout dépend
ce que les élus souhaitent intégrer
dans le projet.
M.
DE GROLEE demande si un snow park a été intégré
dans ce projet car la remontée de l’Eterlou est très lente.
En effet, pour la création du snow park il n’est
pas nécessaire de faire des terrassements et celui-ci pourrait être intégré
dans la configuration de la piste. Toute la partie haute est semble t’il bien
adaptée et ne présente pas de dévers .
M.
PELISSIER pense qu’il est nécessaire d’avoir une
réflexion sur tout cela avec le bureau d’études.
M.
DE GROLEE se porte volontaire pour accompagner
et travailler sur ce dossier.
M.
DROT propose de lister toutes les solutions
possibles, sachant que les contraintes financières et celles liées aux propriétés
privées devront rapidement être prises en compte.
M .
PELISSIER tient à préciser que si tout se
déroule dans de bonnes conditions, le projet pourra être engagé dès le mois de
juin sauf si des difficultés surgissent au niveau environnemental et en
particulier sur des espèces protégées.
M.
DROT demande un chiffrage plus précis afin
de pouvoir intégré ce projet au budget primitif 2018.
M.
PELISSIER demande au conseil municipal un accord
de principe sur le projet présenté avec l’installation d’un téléski à enrouleur
en angle.
M.
DAMEVIN demande si le directeur d’exploitation
du domaine est d’accord avec cette solution technique.
M.
PELISSIER l’informe que cette solution a
recueilli un avis favorable de tous les membres du groupe de travail et en
particulier du directeur d’exploitation du domaine skiable une fois exposées
les solutions de retour des perches et d’implantation de pylône.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité :
DONNE
un accord de principe sur le projet d’aménagement de la zone du Carlet qui
comprend :
L’acquisition et
l’installation d’un téléski à enrouleur en angle
Le développement du
réseau de neige de culture,
L’aménagement d’une
piste,
L’installation d’un
chalet de départ,
Pour un budget
estimatif d’environ 1 million d’euros.
DIT
que ce projet sera inscrit au budget primitif 2018 dès qu’un
détail plus précis aura été apporté par le bureau d’études.
RESSOURCES HUMAINES
Point N°16 : création de
postes
M.DROT rappelle au
conseil municipal que le budget de la régie des équipements touristiques sera
supprimé au 31 décembre 2017.
Il rappelle également
que sur les conseil et avec l’aide du CDG 73 un accompagnement des personnels
de la RET a été prévu et qu’il a été proposé à chaque agent un contrat de
travail à durée indéterminée de droit public, à compter du 1er
janvier 2018, sans aucune perte de salaire.
En conséquence, par
délibération du conseil municipal en date du 20 septembre 2017, la dissolution
de la régie des équipements touristiques a été entérinée et la création des postes
suivants sur la commune a été actée :
Directrice
de la Maison des Enfants
|
CDI
de droit public sur la base de 35/35ièmes
|
Directrice
Adjointe de la Maison des Enfants
|
CDI
de droit public sur la base de 35/35ièmes
|
Animatrice
à la Halte-garderie
|
CDI
de droit public sur la base de 28/35ièmes
|
Agent
technique polyvalent
|
CID
de droit public sur la base de 35/35ièmes
|
Agent
du patrimoine
|
CDI
de droit public sur la base de 28/35ièmes
|
Secrétaire
finances et comptabilité
|
CDI
de droit public sur la base de 35/35ièmes
|
Courant décembre, certains
membres du personnel de la RET ont signifié par courrier à la commune leur
volonté de ne pas intégrer les services communaux, à savoir :
Un agent technique,
La directrice de la
Maison des Enfants,
La directrice
adjointe de la Maison des Enfants,
L’animatrice de la
halte-garderie.
La commune a alors
pris attache auprès de l’avocat conseil afin de respecter la procédure, qui est
identique à celle de licenciement économique. Aujourd’hui, la commune doit un
préavis de deux mois au personnel de la RET qui travaille au sein de la
garderie saisonnière et des services technique. Le début de ce préavis est fixé
au 02 janvier 2018 et en conséquence, le personnel de RET sera libéré de ses
obligations envers la commune au plus tard le 02 mars.
Certains agents n’ont
toutefois pas soldé leurs congés annuels 2017 ainsi que leurs récupérations.
En conséquence, afin
d’assurer le fonctionnement des services, il convient de créer les emplois
suivants qui auront un caractère d’emplois non permanents et seront conclus
pour une durée limitée depuis la date de recrutement jusqu’à la fin de la
saison touristique :
Il tient à souligner
son étonnement du fait que le terme de licenciement économique soit utilisé pour
des gens qui ont décidé de partir de leur propre chef. Mais, tel est le terme
voulu par le vocabulaire juridique. Il tient cependant à ce qu’il soit
clairement dit auprès de la population qu’il s’agit bien de départs
volontaires.
M.
DAMEVIN ne comprend pas pourquoi le préavis de
ces agents sera effectué sur la commune.
M.DROT
précise que cela s’explique par le fait que la structure RET est totalement
supprimée au 31.12.2017 et il reconnaît que cela n’est pas simple à gérer.
Adjoint
technique – conducteur d’engin
|
CDD
-4 mois – IM 363 à 400
1er
janvier au 30 avril 2018
|
Un
ou une directeur (rice) adjointe(e) de structure multi accueil
(EJE,
IDE ou Puéricultrice)
|
CDD-
5 mois IM max 524
1er
janvier au 31 mai 2018
|
Un
ou une directrice adjoint(e) de structure multi-accueil
(IDE,
EJE débutant – auxilliaire de puériculture)
|
CDD
– 5 MOIS – IM max 364
1er
janvier au 31 mai 2018
|
Un
ou une directeur(rice) de structure multi-accueil
(IDE,
EJE ou puéricultrice)
|
CDD
– 3 mois – IM max 524
Du
1er mars au 31 mai 2018
|
En effet, pour assurer le « tuilage » de la
directrice et de la directrice adjoint de la structure multi-accueil, il est
nécessaire de recruter dès le 15 janvier.
D’autre part, il
n’est pas possible de mettre les personnes nouvellement recrutées sur les
postes définitifs car :
1/ tant que le
préavis court, les personnes restent titulaires de leurs postes,
2/ il n’est pas
possible de recruter sur des CDI de droit public.
En effet, à l’issue
des contrats saisonniers, le conseil municipal devra se prononcer sur des
emplois statutaires.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité :
DECIDE
DE CREER :
un poste saisonnier
d’adjoint technique – conducteur d’engin pour la saison 2017/2018,
deux postes saisonniers
de directrices adjointes de structures multi accueil pour la saison 2017/2018
un poste saisonnier de
directeur (directrice) de structure multi-accueil à compter du 1er
mars jusqu’au 31 mai 2018,
DIT
que les conditions de recrutement sont celles-ci-dessus exposées,
CHARGE
M. le Maire de faire le nécessaire à cet effet.
Point N°16 : refacturation
de salaires à la régie de l’eau et de l’assainissement
M.
DROT rappelle que le budget de « l’eau
et de l’assainissement » doit refléter l’ensemble des charges financières induites
par le service fourni à l’usager.
C'est le personnel
communal qui assure intégralement la gestion de la régie
« eau-assainissement ».
M.
DROT précise que M. EMORINE s’occupe
désormais de la partie administrative du budget de l’eau. Il a été chargé de
remettre en ordre l’ensemble du circuit « abonné » depuis la souscription
du contrat, en passant par la refacturation et jusqu’à la résiliation. La
définition de son poste ne prévoit pas qu'il suive des chantiers sur le terrain,
bien qu’il ait eu à la faire durant cette année.
Il rappelle également
que le DGS s’occupe des dossiers en lien avec la régie et qu’il convient
d’affecter un pourcentage de son temps de travail à ces missions.
Il propose donc
d'affecter au budget "eau et assainissement" le prorata du salaire de
ces personnels correspondant au temps consacré à ces tâches, soit:
Le responsable des
services techniques (L.FRESSARD) à hauteur de 10%
Un agent technique
(D. FRESSARD) à hauteur de 10%,
Un technicien (E.
EMORINE) depuis le 1er mai 2017, à hauteur de 20%,
Un agent
administratif (N. ARNAUD) à raison de 5%.
La secrétaire
générale à hauteur de 5%
Le montant total des
charges de structure qui seront refacturées par le budget communal au budget
« eau-assainissement » s’élève pour 2017 à 24 622€.
M.
MANOURY s’étonne que cette refacturation n’ait
pas été présentée au conseil municipal l’an passé.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité :
VALIDE
la refacturation des charges de structures entre les budgets « eau-assainissement »
et budget principal telle que ci-dessus présentée,
VALIDE
les pourcentages ci-dessus indiqués.
CHARGE
M. le Maire de faire le nécessaire à cet effet.
QUESTIONS
DIVERSES :
Base de loisirs :
M.
DAMEVIN intervient pour signaler qu’il y a de vrais
problèmes au niveau de la base de loisirs.
Au-delà des problèmes
de ménage et d’ouverture dans des conditions pas faciles, il signale que chaque
jour des pannes techniques entravent la gestion
normale de l’équipement. Les entreprises qui s’étaient engagées à
apporter leur soutien technique et leur accompagnement ne sont pas présentes et
ne répondent même pas au téléphone. Conséquence inévitable de cette situation,
la clientèle risque d’être déçue car le produit ne répond pas aux critères de
qualité avancés.
M.
MANOURY signale que le vendredi précédant
l’ouverture officielle (le 22 décembre), les entreprises en charge des lots
techniques (chauffage, déshumidification et eau) s’étaient engagées à rester
joignables et le maître d’œuvre avait validé cette situation en tenant compte
de tous les problèmes de retard. Aujourd’hui, il y a des dysfonctionnements
importants au niveau technique.
M.
MANOURY demande qu’un mail soit adressé au
maître d’œuvre pour signaler que les entreprises n’ont pas respecté leurs
engagements et que la commune envisage des sanctions afin qu’il y ait une réaction.
Problèmes
de stationnement :
M.
DAMEVIN demande ce qu’il en est des
limitations de stationnement au niveau
du Cosy
M.
POILANE l’informe que la signalisation a été
commandée et que les arrêtés seront
affichés dès la fin de semaine.
Situation de l’OTI :
M.
MANOURY demande ce qu’il en est de la
communication de l’OTI sur la commune d’Aussois.
Il souhaite savoir si
la proposition de courrier, rédigée par M. DROT, destinée au Président de la
l’OTI lui a bien été transmise.
M.
DROT l’informe qu’à sa connaissance ce
courrier qu'il avait préparé et dont il avait transmis le projet à l'ensemble
des conseillers n’a pas été adressé par le Maire au président de l’OTI.
M.
MANOURY n’est pas content. Il reproche à M. le
Maire de ne pas avoir fait ce que le conseil municipal attendait de lui.
D’autant plus que la situation concernant la communication et l’animation sur
la commune ne donnent pas satisfaction et qu’il y a des problèmes
d’organisation.
Un débat animé mais
unanime s’instaure au sein du conseil municipal sur la situation de l’OTI et
les problématiques d’animation et communication sur la station.
M.
DROT propose de demander au Président
de l’OTI et au directeur de venir à la rencontre des socio-professionnels et discuter
avec eux, le directeur de la SPL Parrachée Vanoise et les élus des conditions
de communication, du programme d’animation et des moyens d’améliorer le service.
Il souligne également
que selon lui le traitement différencié des différentes marques composant la
cible Haute Maurienne Vanoise peut être contraire à l’esprit d’un OTI ayant une
mission couvrant couvrir un territoire et un budget en provenance de toutes les
communes membres.
L’ordre
du jour étant épuisé, la séance est levée à 23H50 .