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Procès-verbal de la réunion du conseil municipal
Du mercredi 22 novembre
2017
Ordre du jour :
1 – Approbation du procès-verbal
de la réunion du conseil municipal en date du 18.10.2017
2-Finances :
Validation
des devis
Avenant
N°02 – lot 01 Maison d’Aussois
Avenant
N°02 – lot 02 Maison d’Aussois
Avenant
N°01 – lot 07 Maison d’Aussois
Avenant
N°01 – lot 06 Maison d’Aussois
Avenant
N°01 – lot 11 Maison d’Aussois
Avenant
N°01 – lot 15 Maison d’Aussois
Avenant
N°01 – lot 01 Extension du réseau d’irrigation du secteur Plan de la Croix
DM
Demande
de subvention pour l’organisation de la manifestation ‘ » Trace du
Chatelard »
Avenant
N°01 au protocole transitoire avec la CCHMV.
Encaissement
de chèque
Tarifs
du Musée l’Arche d’Oè à compter du 01/05/2018
3 – Projets – travaux -
urbanisme
Irrigation
collective : convention avec l’association d’irrigation d’Aussois
Irrigation
collective : approbation des statuts, adhésion à la structure d’irrigation
collective et désignation d’un membre représentant la commune.
Raccordement
au réseau d’assainissement Hameau de l’Esseillon
Demande
d’étude de branchement projet Cœur de Village,
Avis
de principe sur l’appel à projets « Interreg-Alcotra ».
PLU :
mise en conformité avec les régles d’urbanisme.
4 – DSP Parrachée-Vanoise
Désignation
d’un membre au conseil d’administration.
Convention
secours sur pistes avec la SPL Parrachée-Vanoise.
Tarifs
des secours sur piste
Convention
SAF et Tarifs pour la saison 2017/2018
5 – Maison des Enfants :
Règlement
intérieur garderie,
Tarifs
de prestations communales,
Convention
et tarifs avec ESF pour la vente de pack ESF-GARDERIE
6 – personnel – élus
Astreintes
d’exploitation pour le déneigement
7 – occupation du domaine public
Tarif
de la redevance d’occupation du domaine public
Convention
d’occupation Snow Tubing
Date
de la convocation : le 15.11.2017
Constatation
des membres présents : Didier MANOURY, Roland
FRESSARD, Alain MARNEZY, Pascal POILANE, Jean-Jacques AGUSTIN, Sandrine GROS,
Pascal DAMEVIN, Adrien DE GROLEE, Bernard DROT , Corinne CHARDONNET,
Absents :
Daniel PELISSIER et Michel GROS.
Et
des procurations :
Michel
GROS procuration à Didier MANOURY, Daniel PELISSIER à Roland FRESSARD
Constatation du quorum.
Point
N°01 : désignation du secrétaire de séance
M. Didier MANOURY est désigné secrétaire
de séance.
Point
N°02 : approbation du procès-verbal de la séance du 18.10.2017
Conformément à
l’article L.2121-23 du CGCT, M. le Maire soumet au vote du conseil municipal le
procès-verbal de la séance du 18.10.2017.
Ce document a été
adressé par courrier électronique le 09 novembre 2017 à tous les conseillers
municipaux.
Les membres du
conseil municipal n’ayant pas d’ observations, le procès-verbal de la séance du
22.11.2017 est soumis au vote.
Après en avoir délibéré, à l’unanimité, le conseil municipal
adopte le procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 22.11.2017 tel
que présenté.
M. MANOURY demande
la parole.
« Concernant
les Moloc, depuis deux ans environ, M. le Maire s’est servi de ce sujet de
façon mensongère pour faire prendre en
charge, par la commune, la réparation du pilier du cimetière en lieu et place
de l’assurance du SIRTOMM. A toujours refuser de tenir ses engagements auprès
des services de ramassages.
Des courriers du
SIRTOMM attestent de ces manipulations. M. le Maire a ensuite, dans le même
ordre d’idée, rencontré seul les services techniques et a pris, seul, la
décision de déplacer les Moloch, sans tenir compte de l’avis du conseil
municipal et du confort des riverains.
En conséquence je
demande à M. le Maire de bien vouloir retirer de la liste des devis à valider
ceux concernant le déplacement des Moloch, notamment celui qui porte date et
signature « bon pour accord » du Maire et qui semble être un abus de
pouvoir. »
Il rappelle que
lors du conseil municipal du 18 octobre dernier le devis de déplacement des
Moloch n’a pas été validé à l’unanimité.
En conséquence,
l’entreprise n’est pas autorisée à poursuivre ou reprendre les travaux.
Désormais, cette
affaire a pris une tournure « légale » et le maintien de ces devis
dans la liste de ceux à valider entraînera le départ de la majorité des
conseillers mettant ainsi un terme à la séance du conseil. »
M. le Maire
l’informe que les devis concernant le déplacement des Moloch sont retirés de
l’ordre du jour.
FINANCES :
Point
N°03 : validation des devis
Considérant que la
liste des devis a été adressée à chaque conseiller municipal et est jointe en
annexe,
M. le Maire
demande au conseil municipal, de bien vouloir se prononcer pour chaque devis
proposé à l’exception de ceux concernant les Moloch, retirés de la liste.
Depuis le dernier
envoi aux conseillers municipaux, la liste a été complétée et il convient de
l’examiner dans le détail.
a) devis KPMG
M. le Maire
demandes des explications concernant l’acompte d’honoraires de KPMG.
M. DROT précise
que la note d’honoraires a été transmise ce matin. Il s’agit effectivement d’un
premier acompte sur la mission d’audit
confiée au cabinet KPMG sur le fonctionnement de l’association « Fort
Marie-Christine ».
M. POILANE fait remarquer qu’il a été annoncé en
conseil municipal une dépense prévisible
d’environ 6 000€. Or ce premier acompte dépasse largement les prévisions.
M. DROT rappelle
qu'il avait simplement, et avant tout devis, indiqué que pour une intervention
simple le coût de ce type de prestation pouvait être estimé dans une fourchette
de 6000 à 8000 euros. Il précise au conseil municipal que le cabinet KPMG a rencontré
des difficultés inhabituelles notamment pour recueillir les informations et
documents, et a dû mener des investigations supplémentaires sur des exercices
antérieurs à la période auditée.
Le détail des
prestations effectuées dans le cadre de cette mission par KPMG sera réexaminé
quand tous les résultats de l’audit auront été remis à la commune.
b) devis bardage
M. le Maire demande
pourquoi il est nécessaire de refaire le bardage de la salle
polyvalente.
M.MANOURY
l’informe que le bardage extérieur de la salle polyvalente est en très mauvais
état. Il fait remarquer au conseil municipal que par chance il n’y a eu jusqu’à
présent aucun accident.
M le Maire
demande si avec les tarifs présentés dans les devis, la totalité du bardage est
refaite.
M.POILANE précise
que le devis concerne la réfection d’une surface de 30m². En conséquence, il ne peut s’agir
que de la reprise du bardage au-dessus des garages de services techniques.
M. MANOURY
présente au conseil les échantillons de matériaux correspondant aux 3 devis.
M. AGUSTIN estime
qu’il n’est pas judicieux de traiter
seulement une partie. Il fait également remarquer que le choix du bois
nécessitera la mise en œuvre d’un entretien régulier.
M.MANOURY souligne
que le bardage actuel en bois a bien résisté.
M. le Maire
propose au conseil municipal de se positionner sur le matériau retenu et donc
sur le montant du devis.
Le conseil
municipal, à l’unanimité, choisi de remplacer le bardage existant par du
mélèze.
c) devis relevés
des pistes :
Des conseillers
municipaux interpellent M. Maire sur les deux devis concernant le relevé des
pistes.
M. POILANE
précise que ce document est nécessaire dans le cadre de l’élaboration du PLU.
M. MANOURY tient
à préciser que ce relevé doit être fait pendant la période d’enneigement du
domaine.
M. le Maire propose de reporter le vote de cette
dépense.
d) devis MDNA
Concernant
l’examen de la suite des devis, M.DROT fait remarquer que M. MANOURY doit
quitter la salle puisque l’entreprise MDNA a présenté un devis pour le ramonage.
Il précise qu’une
délibération séparée devra être rédigée pour le vote de ce devis.
M. MANOURY quitte
la séance.
Après en avoir
délibéré, le conseil municipal adopte à l’unanimité le devis de l’entreprise
MDNA pour le ramonage.
M. Manoury
revient dans la salle.
Concernant la facture
d’approvisionnement de la Maison des Enfants en granulés « bois »
pour la chaudière, M. MANOURY se permet de conseiller de consulter une autre
entreprise probablement moins chère.
e) devis MARTOIA
M. le Maire demande également au
conseil municipal de bien vouloir se prononcer sur les prestations proposées
par l’entreprise MARTOIA pour réduire les plateaux Rue du Coin.
Le conseil municipal se prononce
favorablement pour ces travaux, à l’unanimité.
Point
N°04 : avenant N°02 – lot N°01
« démolition-terrassement-réseaux » Maison d’Aussois
Exposé de M. le Maire.
M. le Maire a
reçu du maître d’œuvre un projet
d’avenant N°02 concernant les travaux du lot N°01 « démolition-terrassement-
gros œuvre » attribué à l’entreprise TRUCHET. Le montant de l’avenant
proposé est de 6 700.00€ HT.
Ce surcoût de
travaux est justifié par :
1/ le dévoiement
d’un réseau de fibre optique rencontré à l’angle nord-ouest du bâtiment
pour un montant de 1 050 € HT,
2/ des travaux de
finition réalisés en 2016 avant l’ouverture de la station, à savoir :
agencement et remblaiement en sable, bétonnage du nœud de réseaux, mise en
place de fraisat pour fixer les terrains, nettoyage des surfaces en béton armé
extérieures et réalisation d’un réseau pour évacuer le pluvial, pour un montant
total de 5 650 € HT.
Il rappelle que
le montant initial du marché de travaux dévolus à l’entreprise TRUCHET pour le
lot N°01 s’élève à 85 225€ HT.
Le conseil municipal à l’unanimité :
APPROUVE
l’avenant N°02 au lot N°01 attribué à l’entreprise TRUCHET dans le cadre du
marché de restructuration de la Maison d’Aussois,
AUTORISE M.
le Maire à signer le présent
avenant.
Point
N°05 : avenant N°02 – lot N°02 «Gros-œuvre – béton armé » Maison
d’Aussois
Exposé des faits :
M. le Maire rappelle au conseil municipal que l’entreprise TRUCHET est
titulaire du lot N°02 « Gros-œuvre- béton armé ». Le montant initial
du marché sur ce lot s’élève à 259 729.40€ HT.
Cependant, il est
nécessaire de prévoir une cloison de séparation coupe-feu dans le local destiné
au Ski Club entre l’atelier et la surface de stockage des skis, pour un montant
de 1 740.00 € HT.
Ce surcoût fait
l’objet d’un avenant N°01 au marché.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
APPROUVE
l’avenant N°02 au lot N°01 attribué à l’entreprise TRUCHET dans le cadre du
marché de restructuration de la Maison d’Aussois,
AUTORISE M. le Maire à signer le présent avenant.
Point
N°06 : avenant N°01 – lot N°07 « Isolation et étancheité des dalles
terrasse » -Maison d’Aussois
Exposé des faits :
M. le Maire rappelle que l’entreprise SOPREMA est titulaire du lot N°07
« Isolation et étanchéité des dalles terrasses » pour un montant
initial de 98 712.50€ HT.
Toutefois,
l’entreprise doit faire face à une rupture d’approvisionnement du matériau
retenu pour l’isolation. En effet, suite à l’arrêt de deux usines fabricant un
des composants de l’isolant retenu (le MDI) et à sa pénurie sur le marché
international, l’entreprise a trouvé un fournisseur qui dispose de ce type de
matériau moyennant un surcoût de transport de 1800€ HT.
Cette solution
permet de ne pas rehausser l’ensemble du garde-corps et de l’acrotère en
périphérie de la dalle terrasse du 1er étage. Ce qui aurait été le
cas avec un autre isolant.
En conséquence, un
projet d’avenant N°01 doit être soumis au conseil municipal, pour un montant de
1 800 € HT.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal :
APPROUVE
l’avenant N°01 au lot N°07 attribué à l’entreprise SOPREMA dans le cadre du
marché de restructuration de la Maison d’Aussois,
AUTORISE M.
le Maire à signer le présent
avenant.
Point N°07 : avenant N°01 – lot N°06 «menuiseries
métalliques – vitrage » Maison d’Aussois.
Exposé des faits :
M. le Maire rappelle que le montant initial du marché de travaux dévolus
à l’entreprise ROMANET pour le lot N°06 « menuiseries métalliques »
s’élève à 34 337.01€ HT.
L’entreprise
ROMANET a fait passer un projet d’avenant N°01 d’un montant de 2 251.85 €
HT.
Ce surcoût de
travaux est justifié par l’installation d’une porte supplémentaire pour assurer
un 2ème dégagement dans le local « consigne à skis ».
M.AGUSTIN tient à
ce qu’il soit mentionné « local technique » et non « consigne à
skis ».
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité :
APPROUVE l’avenant
N°01 au lot N°06 attribué à l’entreprise ROMANET dans le cadre du marché de
restructuration de la Maison d’Aussois,
AUTORISE M
le Maire à signer le présent avenant.
Point N°08 : avenant N°01 – lot N°11 «carrelages
–faïences » Maison d’Aussois.
Exposé des faits :
M. le Maire rappelle que le montant initial du marché de travaux dévolus
à l’entreprise ANGLE DU CARREAU pour le lot N°11
« carrelages-faïences » s’élève à 52 056.00€ HT.
Il rappelle
également que lors de la passation des marchés la solution technique définitive
n'avait pas été arrêtée par le conseil municipal. Il était convenu que la
maîtrise d’ouvrage, sur les conseils de l’architecte, devait se prononcer sur
une solution d’urinoirs préfabriqués ou une solution traditionnelle. Finalement
la solution préconisée, pour sa mise en œuvre, est la solution des urinoirs
préfabriqués. Le carrelage et les faïences doivent donc désormais être posés
pour terminer le chantier et ce pour un montant de 2 063.00€ HT.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
APPROUVE l’avenant
N°01 au lot N°11 attribué à l’entreprise ANGLE DU CARREAU dans le cadre du
marché de restructuration de la Maison d’Aussois,
AUTORISE M.
le Maire à signer le présent avenant.
Point N°09 : avenant N°01 – lot N°15 «Aménagements
extérieurs » Maison d’Aussois
Exposé des faits :
M. le Maire rappelle au conseil municipal que le montant initial du
marché de travaux dévolus à l’entreprise TRUCHET, pour le lot N°15
« aménagements extérieurs » s’élève à 90 717.80 HT.
L’entreprise
TRUCHET soumet au conseil municipal le projet d’avenant N°01 d’un montant de
2 317.50 € HT. Ce surcoût de travaux est justifié par :
1/ un
élargissement de la surface en enrobé le long de la dépose « minute »
afin de supprimer le joint de liaison,
2/ le
remplacement du gravier par une couche
de grave non traitée et la mise en place de terre végétale dans le trou en
amont de l’accès aux téléskis (traitement complémentaire de surface).
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
APPROUVE
l’avenant N°01 au lot N°15 attribué à l’entreprise TRUCHET dans le cadre du
marché de restructuration de la Maison d’Aussois,
AUTORISE M. le Maire à signer le présent avenant.
Au
vu des documents communiqués dans la note de synthèse, les membres du conseil
municipal demandent des explications sur le montant total du chantier
"Maison d'Aussois".
M
DROT, Adjoint aux finances, rappelle que les difficultés rencontrées sur cette
opération, il informe le conseil municipal qu’il est encore prématuré de
dresser un bilan sur cette opération mais que cela sera fait dès que l’ensemble
des travaux aura été mandaté.
Point N°10 : avenant N°01 – lot N°01 «extension du
réseau d’irrigation secteur Plan de la Croix »
Exposé des faits :
M. le Maire soumet au conseil municipal le projet d’avenant N°01
concernant les travaux du lot N°01 « extension du réseau d’irrigation sur
le secteur Plan de la Croix », pour un montant de 29 112.29€ HT. Il rappelle
que le montant initial du marché de travaux dévolus à l’entreprise GRAVIER BTP
pour le lot N°01, s’élevait à 378 421.14€ HT.
Le surcoût des
travaux s’explique par l’ajustement des quantités et des linéaires en cours
d’exécution du marché.
M. le Maire
informe que cet avenant concerne un changement de tracé afin d’éviter d’avoir à
traverser des propriétés privées.
M. MANOURY
souhaite savoir si l’entreprise GRAVIER a bien maintenu les prix de son
bordereau pour les travaux supplémentaires.
M. le Maire confirme
que les prix du bordereau initial ont été maintenus.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
APPROUVE l’avenant
N°01 au lot N°01 attribué à l’entreprise GRAVIER BTP ans le cadre du marché
extension du réseau d’irrigation sur le secteur Plan de la Croix,
AUTORISE M.
le Maire à signer le présent avenant.
Point N°11 : décision modificative N°03 – budget
équipements touristiques
M. le Maire donne la parole à M. DROT, Adjoint aux Finances.
Exposé des motifs :
M. DROT explique
que certains ajustements, tant en exploitation qu’en investissement doivent
être prévus sur des articles ou des opérations au niveau budgétaire pour
permettre le mandatement de dépenses.
En exploitation comme suit :
Diminution de
dépenses d’exploitation
|
Augmentation
de dépenses d’exploitation
|
||
6162 – Assurance obligatoire dommage construction
|
-1 050.00€
|
6711 – intérêts moratoires et pénalités
|
+1 050.00€
|
L’article 6162 a
été diminué car la commune n’a pas souhaité souscrire une police
« dommage-ouvrage » pour la base de loisirs et, d’autre-part, il est
nécessaire d’abonder à l’article 6711 pour le même montant afin de solder les
frais liés à la non réalisation du TSD.
M. DROT précise qu’il s’agit du solde dû pour le non démontage
du TSD des Cotes, transfert de crédits d’un poste à l’autre.
En investissement comme suit :
Diminution de
dépenses d’investissement
|
Augmentation
de dépenses d’investissement
|
||||
Op 276
|
2315 – extension domaine skiable
|
-300 000€
|
Op.211
|
2313-Maison d’Aussois
|
+300 000€
|
M. DROT attire l’attention du conseil municipal sur le virement de
crédit en investissement. En effet, pour régler l'ensemble de l’opération
"Maison d'Aussois" il manque 300 000€: actuellement nous en
sommes à 1 013 000€ ht, et il reste quelques dépenses à intégrer.
Bien qu’important, le montant de ce virement répond bien à des
dépassements justifiés par les contraintes du chantier. Toutefois il convient
de s’interroger également sur le déroulement des procédures de suivi du
chantier. Enfin, des dépenses ont été imputées à tort sur ce chapitre
budgétaire.
Il précise que conseil municipal disposera, dès la clôture de
l'opération, d'une ventilation des dépenses séparant bien marché initial,
avenants, les régularisations et travaux périphériques.
Point N°12 : demande de subvention pour l’organisation
de la manifestation sportive « Trace du Chatelard »
Exposé des faits :
M. le Maire rappelle au conseil municipal qu’un courrier de demande de
subvention pour l’organisation de la 4ème édition de la
manifestation sportive « La trace du Châtelard » a été diffusé à
l’ensemble du conseil.
En effet, la 4ème
édition de cette manifestation sportive est désormais inscrite au calendrier
national comme une des manches des
championnats de France de Ski Alpinisme de la FFME et se déroulera le 14
janvier prochain. Deux cents compétiteurs devraient être présents et parmi eux
les membres de l’équipe de France.
Afin de pouvoir
assurer une prestation de qualité, les organisateurs ont sollicité une
participation financière de la commune à hauteur de 4 000€.
M. le Maire
interpelle M. DAMEVIN, Président Directeur Général de la SPL, et lui demande si
la société Parrachée-Vanoise participe financièrement à l’organisation de cette
manifestation sportive.
M. DAMEVIN répond
que la SPL participe en fournissant les hommes, le damage et les heures.
M. le Maire
s’interroge sur la permanence de ce financement. Il pense que les organisateurs
de la Trace du Chatelard réclameront désormais au minimum 4 000€ chaque
année, pour l’organisation de cette épreuve sportive
Le conseil
municipal à l’unanimité pense qu’il est nécessaire de soutenir cette
manifestation afin qu’elle devienne un véritable point d’attraction pendant la
saison hivernale.
M. POILANE
demande si un budget prévisionnel a été communiqué.
M le Maire donne
lecture du budget transmis par les organisateurs.
M. POILANE
signale que la fourniture des vêtements représente une dépense qui ne se sera
pas reconduite tous les ans.
M.COLLY précise
que les vêtements seront pris en charge par un sponsor. S’il n'y avait pas de
sponsor l'épreuve ne se ferait pas.
M. POILANE
propose de voter le principe d’une subvention qui devra servir à équilibrer le
budget, sur présentation du bilan de l’épreuve, dans la limite de 4000€
M. DAMEVIN tient
à souligner que cette 4ème édition est un événement inscrit au
championnat de France. Il propose que le conseil municipal attribue une
subvention et fasse confiance aux organisateurs. Il rappelle également que la
commune octroie 10 000 euros pour le VTT pour une manifestation régionale.
Les organisateurs prennent des risques pour faire de cette course une épreuve
nationale et le conseil municipal se doit de les encourager.
M. DROT partage
l’avis de M. DAMEVIN, il est persuadé qu’il ne doit pas il y avoir d’hésitation
et qu’il faut faire confiance aux associations pour qu'elles se gèrent toutes
seules.
M. COLLY rétorque
que la commune n’a jamais eu de velléité d’intervenir dans la vie des
associations.
Il suggère qu’il
soit remis à la commune un dossier de presse pour communiquer sur l’évènement,
surtout auprès de l’OTI.
M. DAMEVIN
l’informe que c’est prévu. L’organisateur prépare un dossier de presse.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
DECIDE D’ATTRIBUER la somme de 4 000 euros
au titre de subvention pour l’organisation de la 4ème édition
de la Trace du Châtelard,
AUTORISE le versement de cette subvention avant le vote
du budget primitif 2018,
DECIDE D’INSCRIRE au budget primitif 2018, chapitre 011, article 6574 le
montant de cette participation.
Point N°13 : avenant N°01 au protocole d’accord entre la CCHMV et la
commune d’Aussois pour l’organisation de la période transitoire (01/01 au
31/05/2017) pour la promotion du tourisme.
M. le Maire donne la parole à M. Bernard DROT, Adjoint aux
Finances.
Exposé des motifs :
M.DROT rappelle
au conseil municipal qu’en juin 2017 un protocole d’accord a été conclu avec la
CCHMV. Ce protocole arrêtait les modalités de prise en charge des 3 missions
touristiques exercées durant la période transitoire, à savoir :
-
L’animation,
-
L’organisation d’événements,
-
La commercialisation.
Il est rappelé
que durant cette période, la commune d’Aussois a continué d'exercer ces
missions et à avancer les frais liés à l’exercice de ces dernières, charge à la
commune de les facturer à la communauté de communes.
Il rappelle que
le transfert des recettes générées durant cette période devait faire l’objet de
la conclusion d’un protocole d’accord séparé.
Mais lors
d'échanges ultérieurs, le percepteur a fait part de son souhait qu'il y ait
compensation entre les dépenses et les recettes de ces activités durant la
période transitoire.
Dans ces
conditions, M. DROT, Adjoint aux Finances, propose au conseil municipal un
projet d’avenant N°01 au protocole d’accord actant la volonté des deux parties
signataires d’intégrer désormais les recettes au protocole initial en déduction
de la facturation de l’ensemble des dépenses réglées par la commune.
La CCHMV a
délibéré pour approuver la passation d’un avenant N°01, actant le mécanisme de
compensation des dépenses et des recettes, le 08 novembre dernier.
M. le Maire
s’interroge car il lui semble qu’il n’y a pas eu de délibération.
M. DROT rappelle
que le conseil municipal a délibéré sur le principe de la convention
transitoire en juin. Il explique que c'est simplement la règle comptable qui a
changé, à la demande du percepteur.
M.DAMEVIN
demande, en tant que directeur de la SPL Parrachée Vanoise ce qu’il doit faire
des sommes et des acomptes perçus sur la centrale de réservation. Il a
d’ailleurs était interpellé par le Commissaire aux Comptes sur ce point.
M. DROT pense qu’il souhaitable que comptablement ce
sommes soient directement reversées à OTI et que la CCHMV validera cette
solution.
M. DAMEVIN fait
remarquer qu’on lui a toujours demandé de ne pas intervenir en direct auprès de
l’OTI. Il souhaiterait également savoir de quelle manière se régleront les
relations comptables entre la commune et
la CCHMV.
M. DROT explique
que la commune refacturera les sommes dues, au titre de la compensation à la
CCHMV.
M. FRESSARD
interpelle M. le Maire et puisque le sujet concerne l’OTI, il demande quand la
station d’AUSSOIS sera présente sur le site, parce qu’à ce jour seules les
stations de Val Cenis, Bessans et Bonneval apparaissent. Comme beaucoup d’habitants
et de professionnels, il trouve cette situation totalement inadmissible
M. le Maire
signale que ce le problème a été évoqué plusieurs reprises, y compris avec les
représentants de l’OTI.
M. DAMEVIN propose
qu’un courrier officiel du conseil municipal soit adressé au président de la
SPL OTI. Il trouve cette situation intolérable et ne peut admettre les excuses
techniques formulées quant au dysfonctionnement du site. De plus, il tient à
informer le conseil municipal que le bureau d’accueil d’Aussois sera fermé, cet
hiver, entre 12h et 14h, alors que jusque là, il était ouvert en continu.
M. FRESSARD pense
qu’il est déjà trop tard et que la commune n’a pas été assez réactive.
M. DROT est
d’accord sur ce point. Il fait état du même mécontentement exprimé récemment
par l’Ecole de Ski.
Il informe
également le conseil municipal que M. le Maire a reçu une note du directeur de
la SPL OTI expliquant les nombreuses difficultés que l’OTI rencontrait pour
intégrer les communes de l'ex Terra Modana sur le site touristique officiel de
Haute Maurienne Vanoise. Le directeur de l’OTI explique clairement que cela
sera fait mais pas avant 18 mois. M. Drot trouve ce positionnement tout à fait
anormal. En attendant la refonte complète du site, il faut au minimum que la
commune apparaisse sur le site HMV, et avec un lien vers le site Aussois.
M. le Maire
demande à M.DROT de préparer une lettre à adresser à la CCHMV.
M. DROT signale
que la commune d’Aussois n’est pas seule à porter des récriminations sur le
fonctionnement de l’OTI.
Cette situation,
selon lui, confirme les inquiétudes qu’avait le conseil municipal sur les
difficultés de travailler ensemble.
M. DAMEVIN tient
à souligner que le directeur de l’OTI exécute les ordres qui lui sont adressés.
Il pense que le courrier doit être plutôt mesuré. Toutefois, il constate que l’OTI a tout
« détricoté » et que la commune d’Aussois ne s’y retrouve pas. Les
fermetures des bureaux touristiques en midi et deux heures en sont un exemple
et ne correspondent pas à la politique de la station.
M. COLLY demande
si sur Val Cenis il en est de même.
M. DAMEVIN
confirme que les bureaux d’accueil sont fermés entre midi et deux heures sur
Val Cenis, mais, la politique commerciale n’est pas la même et le soir, les
bureaux sont ouverts plus tard.
M. DROT signale
que la commune a toujours souhaité que les bureaux d’accueil restent ouverts le
samedi hors saison. Or, depuis le transfert de compétence, ces bureaux sont
fermés ce jour là, ce qui est selon lui une aberration.
M. DAMEVIN
rappelle qu’un budget a été transféré et
il ajoute « qu’il est en train de fondre comme neige au
soleil ». Il n’y a pas eu de business plan d’établi, les frais généraux
ont explosé, pléthore de chargés de mission ont été recrutés.
Le projet
d’animation qui devait être présenté le 30 octobre ne l’a pas été fait. Il
pense même que certaines animations pourraient être compromises si l’OTI n’y
affecte pas un budget.
M. le Maire, à ce
propos, rappelle que les frais généraux représentent 20% du budget de l’OTI
répartis sur toutes les communes.
M. DAMEVIN est
étonné, il avait comme information 7% de
frais généraux. Il demande que l’OTI tienne une comptabilité analytique
permettant de savoir quel budget est consacré à la commune d’Aussois.
M. le Maire, pour
clore le débat demande que M. DROT fasse une proposition de courrier qui sera
adressé à la CCHMV.
M. COLLY demande
pourquoi toutes les instances de l’OTI ont été mises place sur la Haute
Maurienne.
M. DAMEVIN pense,
qu’au départ, l’organisation mutualisée de la Haute Maurienne était plus
prédisposée à supporter l’intégration des nouvelles structures, mais
probablement très vite dépassée. Le budget est d’ailleurs passé de 2.5 millions
d’euros à 4.2 millions d’euros.
Vu l’exposé de M. DROT, adjoint aux finances, le conseil
municipal à l’unanimité :
APPROUVE les
dispositions de l’avenant N°01 au protocole d’accord conclu entre la commune et
la CCHMV,
AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant N°01.
Point N°14 : encaissement d’un chèque
Exposé des motifs :
M. le Maire informe le conseil municipal que l’Association Paroissiale d’Aussois
a déposé un chèque d’un montant de 2 911.00€ au titre de sa participation
à la restauration du tableau « Vierge à l’Enfant – St Claude –
Menthon ».
La restauration
de cette œuvre a été effectuée en 2016 pour un montant TTC de 13 263.00€.
M. le Maire
rappelle que pour les restaurations d’œuvre d’art, le Conseil Départemental 73
prend en charge 50% de la dépense. Le reste est à charge, par moitiés, de la
commune et de l’association paroissiale.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
ACCEPTE
le chèque d’un montant de 2 9111.00€ remis par l’association paroissiale
d’Aussois,
AUTORISE M. le Maire à procéder à son encaissement.
Point N°15 : tarifs du Musée l’Arche d’Oé
Exposé des motifs :
M. le Maire rappelle au conseil municipal que le musée l’Arche d’Oé
propose divers tarifs dont un tarif « animation adulte » à 6.00€.
Les responsables
bénévoles du musée proposent régulièrement une visite du musée suivie d’une
soupe savoyarde qui constitue une des animations les plus prisées des
touristes.
Après avoir
dressé un bref bilan financier, il apparaît que le seul coût de cette animation
est d’environ 3.12€ par personne, alors que dans la situation actuelle sur la
base de 6€, cette prestation représente 1.80€ (4.20€ pour l’entrée au musée et
1.80€ pour l’animation).
En conséquence, M.
le Maire propose au conseil municipal de fixer le nouveau tarif à 6.30€ pour cette prestation comprenant une entrée au
musée et une participation aux frais engagés pour l’animation, non pas pour
couvrir l’intégralité des frais pas pour compenser sensiblement les dépenses
engagées.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal par 13 VOIX
POUR et 1 ABSTENTION :
FIXE le
tarif « animation adulte » à 6.30€,
DIT
que ce tarif sera applicable au 1er mai 2018,
DIT
que les autres taris fixés par délibération en date du 18.01.2017 demeurent
inchangés.
PROJETS – TRAVAUX – URBANISME :
Point N°16 : irrigation collective – convention avec
l’association d’irrigation
Exposé des motifs :
M. le Maire
rappelle au conseil municipal que suite aux travaux réalisés par la commune au
Plan de la Croix pour sécuriser l’activité des agriculteurs, il convient
désormais de définir les modalités de fonctionnement et les relations
contractuelles entre la structure associative à créer et la commune.
Il rappelle
également que la signature de cette convention conditionne le versement des
participations financières allouées par la Région, l’Agence de l’Eau, Conseil
Départemental, soit environ 70% des dépenses engagées sur cette opération.
M. DROT rappelle
que le projet de convention devant intervenir entre la commune et l’association
d’irrigation à créer a été adressé à tous les conseillers municipaux. Ce projet
de convention définit les conditions de mises en eau et vidange du réseau, les
engagements réciproques de chacune des parties, les conséquences des manquements
aux engagements et les détériorations, le dimensionnement du réseau, la
suspension de distribution, la qualité de l’eau fournie et les conditions dans
lesquelles pourront être réalisés de nouveaux aménagements.
Il rappelle que
cette convention est tout à fait classique. La commune met à disposition le
réseau et est considérée comme un irrigant puisqu’elle cotisera au même titre
que les autres membres de l’association au titre de la prise en charge des
jardins familiaux.
M. FRESSARD
ajoute qu’il est procédé de même à Avrieux.
M.DROT a demandé
quelques modifications dont la fin de la convention, et fait préciser que celle-ci
cessera de plein droit si les statuts de l’association sont modifiés sans
accord préalable de la commune.
La tarification se
fera sur la base de l’hectare. Pour la commune, au titre de l’arrosage des
jardins, il est proposé une assiette forfaitaire de 4 hectares (un peu supérieure à la réalité)
soit une cotisation de 60 euros par an.
De plus, à la
demande de M.COLLY la date de fermeture du réseau pourra être reculée pour
prolonger l’abreuvement si les conditions climatiques permettent de laisser des
bêtes dehors.
M. FRESSARD
demande des précisions. Il veut confirmation qu’il s’agit bien de parcelles et
non de bornes d’arrosage ou de bornes incendie car certains agriculteurs, ou transporteurs
de bétail utilisent l’eau des bornes incendie pour faire le plein ou nettoyer
leurs véhicules.
M. DROT rappelle
que ces usages ne sont pas autorisés.
M. FRESSARD
propose de rajouter ces utilisateurs dans la liste des membres de l’association.
M. le Maire
l’informe qu’il appartiendra à l’association de prendre les décisions qui
s’imposent.
M. DROT fait
remarquer que ce n'est pas l'objet de l'association et qu'il serait nécessaire
de modifier les statuts.
M le Maire
propose de voter la convention et les statuts dans leur version actuelle.
M. DROT pense que
la question que doit se poser l’association est celle de l’autorisation du
lavage des camions.
M. FRESSARD
signale qu’il y a également l’hydro-cureuse qui intervient pour le compte de la
commune ou de la CCHMV.
M. le Maire fait
remarquer que si le lavage est effectué pour un véhicule qui intervient pour le
compte de la commune, cela fera partie de la cotisation communale.
M. le Maire
demande s’il y a d’autres observations concernant ce document.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à
l’unanimité :
VALIDE
la convention à intervenir entre la commune et la future association
d’irrigation d’Aussois,
AUTORISE M. le Maire à signer ce document.
Point N°17: irrigation collective – approbation des statuts
de l’association Aussois Irrigation et désignation d’un membre du conseil
municipal
Exposé :
Suite au point
ci-dessus développé, M. le Maire
informe le conseil municipal que la gestion de l’irrigation collective sera
confiée à une association loi 1901 à créer.
M. DROT,
rapporteur, donne lecture du projet de statuts de la future association
d’irrigation d’Aussois. Ces derniers
ont été amendés par le groupe de travail constitué à cet effet, dont M. GROS
fait partie, afin de répondre à des exigences de conformité et de sécurité
juridique.
ll informe le conseil municipal que l’assemblée
générale constitutive de l’Association d’Irrigation d’Aussois doit se tenir le
1er décembre prochain.
Il rappelle
également, que sous réserve de la création de l’association, la commune siègera
au conseil d’administration en qualité de membre représentant les usagers non
agriculteurs, en particulier pour la partie concernant l’arrosage des jardins
familiaux.
A ce titre, il
convient dès à présent :
D’approuver le
projet de rédaction des futurs statuts dont la dernière version amendée a été
adressée à tous les conseillers municipaux
De désigner un
représentant qui siègera au conseil d’administration de l’association
d’irrigation d’Aussois.
Après cet exposé, il est fait appel à candidature.
Seul, M. Roger
COLLY est candidat.
En conséquence, M. Roger COLLY est désigné à l’unanimité représentant
de la commune au sein de l’association d’irrigation d’Assois.
Après en avoir délibéré, à l’unanimité, le conseil municipal :
DESIGNE M. Roger COLLY représentant de la commune au sein de l’association
d’irrigation d’Aussois,
DONNE un
avis favorable sur le projet de statuts tel que présenté.
Point N°18 : raccordement au réseau d’eaux usées d’habitations
au hameau de l’Esseillon
M. le Maire donne la parole à M. POILANE.
Exposé des motifs.
M. POILANE
informe le conseil municipal que des résidents du hameau de l’Esseillon ont
sollicité la commune afin de pouvoir être raccordés au réseau d’assainissement.
Après examen de leur
demande et vérification sur plans, ce raccordement est possible.
Toutefois, il
tient à signaler que la réalisation par les résidents des travaux de VRD risque
d’endommager la voie qui dessert le hameau entre la Parcelle 246, Chalet LOZAT
et les regards d’eaux usées et d’eau potable.
Il précise que si
les résidents paient les travaux, ils deviennent propriétaires des conduites.
Les résidents
demandent également le raccordement au réseau électrique qui fera l’objet d’une
proposition de solution technique qui sera traitée ultérieurement par le
conseil municipal. En conséquence, afin de limiter les désordres de quelque
nature que ce soit, M. POILANE propose que la commune assure la maîtrise
d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre de ces travaux. Ainsi, la commune soumettra,
pour avis et validation, aux demandeurs un devis établi par une entreprise de
son choix. Le montant total du devis sera réparti, après exécution des travaux
en toute conformité, auprès des propriétaires raccordés. Charge à eux de
veiller au bon entretien du réseau qui aura été réalisé.
Il rappelle,
également, que ces résidents ne sont assujettis à aucune redevance ou facture
pour l’eau potable.
Il conviendrait
donc de réclamer à chaque propriétaire ayant un raccordement au réseau d’eaux
usées une redevance eau potable « chalet d’alpage » telle que définie
dans le règlement de l’eau, ainsi qu’une redevance assainissement.
M.MANOURY
souhaite avoir confirmation que le chantier sera bien payé en totalité par les
demandeurs et qu’ils feront leur affaire des demandes des autres
copropriétaires pour ce raccorder.
Ce qui est
confirmé.
M. POILANE
rappelle que la commune n’est pas tenue d’amener les réseaux humides au Hameau
de l’Esseillon. Si le conseil municipal doit se prononcer ce soir, c’est
surtout parce que le projet de raccordement emprunte la voie communale.
M. FRESSARD
demande si cela pose des problèmes que ce chantier soit réalisé sur le
communal.
M. DROT lui
confirme qu’il n’y a pas de problème particulier. De plus, ce chantier a été
évoqué avec la CCHMV qui a la compétence assainissement et qui n’est pas
opposée à ce raccordement.
Il rappelle qu'il
faut s'en tenir au règlement de l’eau. C’est un bâtiment collectif avec 4
logements et donc 4 unités d’habitation, chaque logement donnera lieu à une
redevance, qu'il utilise le raccordement ou pas.
M. POILANE pense
qu’on ne peut pas les obliger à se raccorder car le hameau de l’Esseillon n’est
pas dans une zone d’assainissement collectif.
M. DROT fait
remarquer qu’ils sont alimentés en eau potable parce qu’ils ont fait eux-mêmes
un raccordement, mais dans les faits c’est une copropriété.
M. POILANE pense
que l’on va au-devant de problèmes.
M. DROT rappelle
qu’on ne peut pas déroger au règlement sans créer un précédent.
M. COLLY demande
ce qui se passe le jour où M. LOZAT décède.
M. MANOURY
souhaite savoir si les deux demandeurs sont prêts à payer la totalité des
travaux.
M. DROT tient à
souligner que la commune n’a pas à intervenir dans les copropriétés et il ne
veut pas que la commune prenne ce risque.
Après cet exposé, le conseil municipal à l’unanimité :
CONFIRME
que la commune assure la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre des travaux
de raccordement au réseau d’eau usées du Hameau de l’Esseillon,
DIT
que les travaux de raccordement seront réglés en une fois et en totalité par
les demandeurs après validation d’un devis présenté par une entreprise que la
commune aura retenue,
CONFIRME
que les demandeurs devront s’acquitter d’une redevance pour chacune des unités
d'habitation situées dans le bâtiment raccordé sur la base d’un forfait chalet
d’alpage et d’une redevance « assainissement ».
CHARGE M. le Maire de veiller à ce qu’il n’y ait pas de désordre majeurs
causés tant à la chaussée qu’au réseau,
Point N°19 : opération « Cœur de village – demande
de lancement de l’étude de branchement »
M. le Maire donne la parole à M. POILANE.
Exposé des motifs.
M. POILANE
rappelle que depuis plusieurs années, il est question d’entreprendre des
travaux sur le cœur de village (rue de l’Eglise) pour :
1/ Remplacer les
réseaux humides et adapter les branchements aux nouvelles normes,
2/ Mettre en
souterrain les réseaux secs,
3/ Traiter les
surfaces pour améliorer le confort des riverains et des usagers.
Au préalable à la
mise en œuvre de cette opération, il convient de lancer une étude de branchement
qui permettra :
a)
De repérer, cartographier sur fond de plan l’ensemble des
branchements,
b)
De relever les cotes topographiques des branchements
existants,
c)
De proposer des solutions de raccordement aux différents
réseaux.
Afin de réaliser cette étude, la commune doit solliciter, dans le
cadre d’une consultation, un bureau d’études. La commune, sur ce dossier, a
sollicité la CCHMV afin de savoir si les emprunts contractés pour l’éventuelle
réalisation des réseaux d’assainissement de cette opération seraient
transférés. La réponse du Président est fondée sur l’exercice de plein droit de
cette compétence par la CCHMV et en
conséquence le refus prendre en charge tout emprunt concernant la partie
assainissement de ce projet.
M.MANOURY, à ce sujet, rappelle que M. le Maire devait prendre
contact avec l’entreprise qui a réalisé des travaux l’année dernière pour des tacons
mal faits et regrette que pour renforcer sa positionne, il entretienne le
mauvais état apparent.
M. le Maire exprime sa crainte que ce projet ne voie pas le
jour.
M.DROT précise que la CCHMV n’a pas l’intention d’inscrire cette
opération comme prioritaire. L’état du réseau de la commune d’Aussois est connu
de leurs services et, selon eux, ne nécessite pas d’interventions urgentes.
M. le Maire n’est pas d’accord, les réseaux sont très vieux et
leur état laisse à désirer.
M. DROT dit qu’il appartiendra à la CCHMV de prendre ses
responsabilités.
M. le Maire demande ce qu’il adviendra en cas de problème.
M. DROT affirme que la CCHMV interviendra.
M. POILANE tient à rappeler qu’un des éléments importants de ce
dossier est l’aspect du village.
M. DE GROLLE pense que la commune ne doit pas attendre que la
CCHMV intervienne pour refaire les rues du village.
M. AUGUSTIN tient à signaler qu’il n’y a pas que le revêtement à
traiter mais également l’accessibilité.
M.COLLY demande ce qu’il adviendrait si le conseil municipal lance
une étude et qu’il n’y a pas d’accord sur les travaux à entreprendre.
M. DROT pense qu’une étude sans lancer les travaux ne présente
aucun intérêt et en plus il faudra trouver un accord avec la CCHMV.
Après cet expose, par 9 VOIX
CONTRE – 2 ABSTENTIONS – 3 VOIX POUR
Le projet de lancement d’une étude de branchement concernant
l’opération « cœur de village » est rejeté.
Point N°20 : demande de participation financière au
titre de l’inscription au PITEM
Exposé des motifs :
M le Maire rappelle que lors du précédent conseil municipal il a communiqué des
informations sur l’appel à projets lancé par le Conseil Départemental 73 dans
le cadre du PITEM.
Le PITEM PaCE
(Plan Intégré thématique) vise à conserver, protéger, favoriser et développer
le patrimoine naturel et culturel pour in fine accroître l’activité et le
tourisme durable sur le territoire.
Le département
de la Savoie fait partie des départements retenus pour porter ce dispositif
d’aide et de soutien.
Actuellement, 3
projets sont susceptibles d’être retenus sur le département, dont un projet
concernant l’aménagement d’un des Forts de l’Esseillon en espace
muséographique.
De plus, chaque
projet doit s’inscrire dans une démarche de coopération et de développement
économique transfrontalier ayant pour objectif de mettre en œuvre des synergies
touristiques, culturelles, économiques et environnementales de part et autre de
la frontière.
Le conseil
départemental s’est engagé à apporter son soutien aux candidats retenus
pour :
Les études
préalables,
L’ingénierie
propre à la candidature au programme PITEM.
Le financement.
A ce propos,
pour la commune d’AUSSOIS, l’engagement financier du CD73 pourrait être
d’environ 400 000€. Autofinancement communal : 15%.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal par 12
Voix POUR – 1 Voix CONTRE et 1 ABSTENTION :
DONNE un accord de principe sur la candidature de la commune d’AUSSOIS au
programme PITEM Pace,
SOLLICITE l’aide du Conseil Départemental 73 pour le portage de ce dossier si la
candidature de la commune est retenue.
Point N°21 : PLU – mise en conformité avec la nouvelle
réglementation
M. le Maire passe la parole à M. POILANE, 1er adjoint.
Vu le décret N°2015.1783
du 28.12.2015,
Vu la
délibération du conseil municipal de la commune d’Aussois en date du
18.06.2014, prescrivant la mise en œuvre de l’élaboration du PLU,
Considérant que
le projet de PLU de la commune d’Aussois n’est pas arrêté,
M. POILANE
rappelle que par délibération en date du 18.06.2014, le conseil municipal a prescrit
la mise à l’étude du PLU sur le territoire de la commune d’AUSSOIS.
Actuellement, le POS ayant légalement disparu du Code de l’Urbanisme, le
Règlement National d’Urbanisme s’applique sur la commune.
Afin d’offrir aux élus un cadre réglementaire adapté aux enjeux
contemporains, le gouvernement a engagé une réforme ambitieuse du plan local
d’urbanisme (PLU). L’application de cette réforme de modernisation des PLU va
progressivement contribuer à la simplification et à la clarification de leur
contenu, afin de mieux traiter les enjeux nationaux et locaux. Cette mise en
œuvre des évolutions législatives récentes, et en particulier la loi pour
l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), s’est appuyée sur les
résultats d’une large concertation qui a permis de répondre aux attentes des
différents acteurs de l’urbanisme. Le décret qui en est issu ouvre de nouvelles
possibilités de réglementation et de déclinaison de projets à travers les
orientations d’aménagement et de programmation (OAP), tout en conservant les
possibilités déjà existantes. Il s’applique à la carte, en fonction de chaque
projet de territoire, et a pour ambition de répondre à un objectif commun :
redonner du sens au règlement du PLU. Il comprend la traduction de 20
propositions qui se déclinent autour de plusieurs principes directeurs. Les
principes directeurs de ce nouveau texte concernent tout d’abord l’utilisation
du document : simplifier, clarifier et faciliter l’écriture des règlements de
PLU, les rendre plus facilement appropriables par leurs utilisateurs en les
structurant de manière thématique, offrir plus de souplesse aux collectivités
pour une meilleure adaptation des règles à leurs territoires. Ils s’attachent
également à réaffirmer des objectifs nationaux : préserver le cadre de vie,
encourager l’émergence de projets, intensifier les espaces urbanisés et
accompagner le développement de la construction de logements, favoriser la
mixité fonctionnelle et sociale.
Le décret 2015-1783 du 28.12.2015 instaurant un contenu modernisé du
PLU est entré en vigueur le 1er janvier 2016. Il s’agit ainsi de redonner du
sens au règlement du plan local d’urbanisme et de passer d’un urbanisme
réglementaire à un urbanisme de projet.
Afin de mieux traduire le projet d’aménagement et de développement
durables, le nouveau règlement est désormais structuré en 3 chapitres qui
répondent chacun à une question :
1 • l’affectation des zones et la destination des constructions : où puis-je
construire ?
2 • les caractéristiques urbaines, architecturales, naturelles et
paysagères : comment prendre en compte mon environnement ?
3 • les équipements et les réseaux : comment je m’y raccorde ?
Pour les procédures d’élaboration ou de révision générale en cours
initiées avant le 1er janvier 2016, les dispositions issues du décret
s’appliqueront uniquement si une délibération du conseil municipal se
prononçant en faveur de l’intégration du contenu modernisé du PLU intervient au
plus tard lors de l’arrêt du projet. Les collectivités qui sont en cours de
procédures d’élaboration ou de révision générale peuvent donc bénéficier du
nouveau contenu du plan local d’urbanisme si elles le souhaitent ou attendre la
prochaine révision générale sans qu’un délai ne soit imposé.
M. POILANE informe le conseil municipal de la possibilité d’ériger de
nouvelles règles comme le ciblage de destinations, la possibilité d’adjoindre
des documents graphiques
Il rappelle que les travaux d’élaboration du PLU sont actuellement
dans la phase de zonage et que prochainement, le groupe de travail doit
s’attacher à l’écriture du règlement.
M. MANOURY précise que si une modification du nouveau PLU est
nécessaire, il faudra alors appliquer les nouvelles règles. Il précise également
que les régles ne sont plus forcément écrites et qu’il peut y avoir des
références à des palettes de couleur
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité :
DECIDE de mettre la
procédure d’élaboration du PLU de la commune d’AUSSOIS en conformité avec le
décret N°2015-1783 du 28.12.2015,
AUTORISE M. le Maire à
faire le nécessaire à cet effet.
DOMAINE SKIABLE – SPL PARRACHEE VANOISE
Point N°22 : nomination d’un représentant de la commune
au sein du conseil d’administration de la SPL Parrachée-Vanoise
Exposé des motifs :
M. le Maire rappelle au conseil municipal que les statuts de la SPL
Parrachée-Vanoise prévoient que 5 représentants de la commune d’AUSSOIS siègent
au conseil d’administration de la SPL.
Or, un des
représentants de la commune, M. GOMES-LEAL Florian, a démissionné en août dernier de son poste de conseiller
municipal et donc de fait de son poste d’administrateur de la SPL.
Il convient donc
de désigner au sein du conseil municipal un représentant de la commune qui
siègera au conseil d’administration de la SPL.
M. le Maire fait
appel à candidature.
Sont candidats :
Michel GROS
Adrien DE GROLEE
Le scrutin se
déroule à bulletin secret. 14 bulletins sont remis au secrétaire de séance.
Après
dépouillement,
M. Michel GROS
obtient 8 voix
M. Adrien DE
GROLEE 6 voix.
M Michel GROS est déclaré élu membre du conseil
d’administration de la SPL Parrachée Vanoise.
Point N°23 : convention pour les secours sur pistes avec la
SPL Parrachée-Vanoise
Exposé
des motifs :
Vu la loi N°85-30 du
09 janvier 1985, modifiée dite Loi Montagne
M.
le Maire rappelle
qu’il est chargé de mettre en œuvre les secours sur le territoire de la
commune.
Mais, dans le cas des secours
sur pistes, la commune ne disposant pas des moyens humains et techniques pour
assurer cette mission, il convient de la confier par convention, à un
prestataire.
En l’occurrence, la SPL
Parrachée-Vanoise, délégataire pour l’exploitation et la gestion du domaine
skiable de la commune dispose des moyens adaptés pour assurer cette mission.
En conséquence, M. le Maire
donne lecture au conseil municipal du projet de convention à intervenir avec la
SPL Parrachée-Vanoise pour l’organisation des secours sur pistes.
Après
en avoir délibéré, le conseil municipal,
à l’unanimité :
VALIDE
la convention à
intervenir avec la SPL Parrachée-Vanoise pour l’organisation des secours sur
piste,
AUTORISE
M. le Maire à
signer la présente convention,
DECIDE
d’inscrire au
budget primitif 2018 les crédits nécessaires au règlement des sommes dues à la
SPL Parrachée-Vanoise pour l’exercice de cette mission.
Point N°24 : tarifs des secours sur pistes pour la
saison 2017/2018.
Vu la loi N°85-30 du
09 janvier 1985, modifiée
Vu la circulaire de M. le Préfet de Savoie relative à
la sécurité en montagne pendant la saison hivernale,
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et
notamment l’article L.2321-2,
M. le Maire informe le conseil
municipal que « …sans préjudice des dispositions applicables aux activités
réglementées, les communes peuvent exiger des intéressés ou de leurs ayants
droit une participation aux frais qu’elles ont engagés à l’occasion
d’opérations de secours consécutives à la pratique de toute activité sportive
ou de loisirs. Elles déterminent les conditions dans lesquelles s’effectue
cette participation qui peut porter sur toute ou partie des dépenses.
Les communes sont tenues d’informer le public des conditions
d’application de l’alinéa précédent sur leur territoire, par un affichage
approprié en Mairie, et le cas échéant sur les lieux où sont apposées les
consignes relatives à la sécurité ».
Il rappelle également qu’une convention devra être
conclue avec le SAF et une société d’ambulance pour les évacuations de
victimes.
Il soumet au conseil municipal pour approbation les
tarifs des secours sur piste tels que proposés par la SPL Parrachée-Vanoise
pour la saison 2017/2018 :
Zone 1
|
Front de neige et petits soins accompagnants
(Pistes de la Charrière et de la Mulinière)
|
49.50€ TTC
|
Zone 2
|
Zone rapprochée
(Pistes des Côtes, de l’Ortet, de la Choulière et
Toutoune)
|
211.20€ TTC
|
Zone 3
|
Zone éloignée
Autres pistes de ski alpin
|
379.50€ TTC
|
Zone 4
|
Zone « hors pistes » accessible par les RM
|
715.00€ TTC
|
|
|
|
L’heure
|
Coût par heure d’engin de damage avec conducteur
|
181.50€
|
L’heure
|
Heure de personnel
|
49.50€
|
L’heure
|
Heure de scooter avec conducteur
|
71.50€
|
Après en avoir
délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité :
CONFIRME le principe de
remboursement des frais de secours engagés par la commune sur son territoire à
l’occasion d’accidents consécutifs à la pratique du ski alpin, du ski de fond
ou de toute autre activité pour la saison d’hiver 2017/2018,
DECIDE DE FIXER les tarifs des
secours sur pistes tels que ci-dessus proposés,
DECIDE DE FIXER par délibérations
séparées les tarifs des interventions du SAF et des ambulances,
DECIDE que le remboursement
de tous les frais de secours en gagés par la commune sera effectué auprès du
Receveur Municipal de MODANE,
Point N°25 : convention
avec le SAF pour les évacuations héliportées et tarifs
Exposé des motifs :
M. le Maire présente au
Conseil Municipal la convention proposée par le SAF relative aux secours
héliportés en Savoie pour l’année 2017/2018 soit du 1er Décembre
2017 au 30 Novembre 2018 et le tarif des interventions du SAF, soit 55.77€ TTC
la minute.
Il rappelle que conformément à l’article 97 de la Loi Montagne et à
l’article 54 de la loi N°2002-276 du 27 Février 2002 relative à la démocratie
de proximité, le Maire est autorisé à refacturer les missions de secours
héliportées sur la base du tarif approuvé. Le coût de ces secours héliportés
sera donc facturé aux victimes ou à leurs ayants-droit conformément aux
dispositions de ces deux lois et le cas échéant de leurs décrets d’application,
lorsque les activités exercées par la ou les personnes secourues seront conformes
à celles définies par ces textes législatifs et réglementaires.
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal à l’unanimité :
VALIDE la proposition de
convention avec le SAF pour la saison 2017/2018,
AUTORISE M. le Maire à
signer la convention à intervenir,
APPROUVE le tarif proposé
par le SAF soit 55.77€ TTC la minute,
DIT que les missions de
secours héliportés sur la base du tarif approuvé seront refacturées par la
commune aux victimes ou leurs ayants droits.
DECIDE D’INSCRIRE au budget
primitif 2018 les sommes dues au titre des secours héliportés.
MAISON DES ENFANTS
Point N°26 : règlement intérieur de la garderie
touristique
M. le Maire donne la
parole à Mme Sandrine GROS.
Exposé des motifs :
Le règlement de la garderie
touristique qui a été adressé à tous les conseillers municipaux a été modifié
afin de prendre en compte, dans la mesure du possible, le bien-être des enfants
accueillis.
Mme Sandrine GROS donne lecture du
règlement et des principales modifications, à savoir :
L’article II – admission
L’article X - départ
Mme GROS explique qu’afin de
permettre un accueil de qualité, pour ne
pas perturber et faciliter l’intégration des enfants, des plages horaires
d’accueil ont été mises en place.
Cependant, la mise en place de ces
plages horaires ne dispense pas le personnel de renseigner les touristes sur
les conditions d’accueil des enfants à la garderie touristique.
L’article concernant le départ et la
remise des enfants à une personne responsable a également été modifié, en
particulier en ce qui concerne les adultes se trouvant dans l’incapacité de
récupérer leurs enfants.
M.AGUSTIN demande s'il y a eu des
cas.
Mme GROS l’informe que cette
précision a été apportée suite à la venue de parents en état d’ébriété
manifeste.
Elle précise également qu’une
pénalité a été instaurée pour les parents venant récupérer leur enfant avec 1h
de retard.
M. DE GROLEE demande si les plages
horaires pour l’accueil des enfants sont cohérentes avec les cours de ski.
Mme GROS confirme que la directrice
a veillé à respecter les horaires des cours de ski.
M. MANOURY souhaiterait qu’un bilan
soit communiqué au conseil municipal sur la fréquentation du jeudi.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal par 13 Voix POUR et 1
CONTRE :
APPROUVE le règlement
intérieur de la garderie touristique tel que proposé,
AUTORISE M. le Maire à signer ce
document.
Point N°27 : approbation de divers tarifs pour la
garderie et le CLSH
M. le Maire donne la parole à M. DROT, adjoint aux finances ;
Exposé des motifs :
M. DROT rappelle que :
1/ Concernant
la crèche communale, actuellement, certains jours de la semaine sont exclus du
dispositif de conventionnement de la CAF, à savoir : le jeudi, le dimanche
et le mercredi en période touristique,
1/ Concernant
le Centre de Loisirs sans Hébergement, il convient d’en déterminer les tarifs.
Il propose que
les tarifs fixés par délibération en date du 19.07.2017, pour la garderie
touristique, saison 2017/2018, soient appliqués, à compter du 15.12.2017 et
jusqu’au 31.12.2018
1/ Pour la
crèche communale au mercredi et dimanche
(pendant la période touristique hivernale) et au jeudi (toute l’année),
2/ Pour le
Centre de Loisirs sans Hébergement du Lundi au dimanche inclus.
Il rappelle
ci-dessous les tarifs votés par le conseil municipal dans sa séance du 19
juillet 2017 comme suit :
Journée (sans
repas) 8h30-17h30
|
50.00€
|
½ journée
(sans repas) 13h à 17h30
|
26.00€
|
Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à
l’unanimité :
VALIDE les tarifs tels que ci-dessus proposés pour le CLSH et la crèche-garderie
les jeudi (toute l’année), les dimanche et mercredi (en période touristique
hivernale),
AUTORISE M. le Maire à faire le nécessaire à cet effet.
Point 28 : participation de la commune aux frais
de garderie et du CLSH
M. DROT est invité à prendre la parole.
Exposé des motifs :
Vu les avis
rendus par le Conseil Constitutionnels
Vu les
différents avis rendus par le Conseil d’Etat,
M. DROT rappelle au conseil municipal que si la liberté d’action des collectivités
territoriales doit respecter l’égalité des usagers face au service public, elle
n’est pas exclusive de dispositif d’aide.
En
l’occurrence, concernant l’accès à la garderie les mercredi et dimanche
(uniquement en période touristique hivernale) et les jeudi (toute l’année), et
l’ouverture du Centre de Loisirs Sans Hébergement (toute la semaine). Il
propose que pour les habitants permanents de la commune le budget communal
prenne en charge 3.55€ de l’heure.
Tarif avec participation commune
|
|
Journée
|
Heure
|
18.00€
|
2.00€
|
Après cet exposé, le conseil municipal à l’unanimité :
APPROUVE la prise en charge sur le budget communal d’une participation financière
pour les prestations de garderie hors CAF et CLSH pour les résidents permanents
de la commune,
AUTORISE M. le Maire à mettre en œuvre cette mesure,
Point 29 : Conventions avec l’école de ski pour
la vente de pack ESF-GARDERIE et tarifs
Vu les règles de
la Comptabilité Publique,
Vu l’avis du
Comptable Public,
Avec l’accord de
l’ESF,
Exposé des motifs.
M. le Maire rappelle au conseil municipal que comme l’an passé, afin de
proposer à la clientèle d’Aussois un produit adapté à la demande des familles
avec des jeunes enfants, les services de la garderie touristique se sont
rapprochés de l’Ecole du Ski Français pour mettre en place des packs tout
compris « ESF+GARDERIE », pour la saison 2017/2018.
Ainsi, il
convient de définir :
1/ par convention
les modalités d’organisation et de fonctionnement entre les deux structures,
2/ par convention
de mandat spécial les modalités financières entre les deux structures pour
l’encaissement des ventes de ces produits,
3/ les tarifs
applicables pour la garderie.
Les deux
conventions ci-dessus ont été transmises à l’ensemble du conseil municipal et
M. le Maire demande s’il y a des observations particulières.
Les tarifs
proposés à l’approbation du conseil municipal, pour la saison 2017/2018, sont
les suivants :
Pack cours+garderie période
des vacances scolaires soit du 23/12/2017 au 06/01/2018
et du 04/02/2018 au 04/03/2018
|
|
ECOLE
DES NEIGES 6 ½ journées max (8h15-13h15)
|
250.00€
sans repas
310.00€
avec repas
|
COURS
COLLECTIFS du jardin à l’Etoile d’or 6 ½ journées max de 8h15 à 13h15
|
222.00€
sans repas
282.00€
avec repas
|
CLUB
PIOU PIOU 6 ½ journées max de 8h15 à 13h15
|
232.00€
sans repas
292.00€
avec repas
|
Pack cours+garderie hors
période des vacances scolaires
|
|
ECOLE
DES NEIGES 6 ½ journées max (8h15-13h15)
|
230.00€
sans repas
290.00€
avec repas
|
COURS
COLLECTIFS du jardin à l’Etoile d’or 6 ½ journées max de 8h15 à 13h15
|
213.00€
sans repas
273.00€
avec repas
|
CLUB
PIOU PIOU 6 ½ journées max de 8h15 à 13h15
|
220.00€
sans repas
280.00€
avec repas
|
M. DAMEVIN fait
remarquer que le produit « garderie » est sous-vendu.
M. DROT pense que
ce produit est attractif. Le partenariat avec l’ESF est un bon partenariat mais
il sera demandé un bilan en fin de saison afin d’analyser les comportements des
touristes.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
AUTORISE M. le Maire à signer la convention de mandat spécial à intervenir avec
l’ESF qui fixe les modalités financières de la mise en œuvre des packs
ESF+GARDERIE,
AUTORISE M. le Maire à signer la convention à intervenir avec l’ESF qui fixe les
modalités de fonctionnement des 2 structures : GARDERIE et ESF dans le cadre
de la mise en œuvre des packs ESF+GARDERIE
DECIDE DE FIXER les tarifs garderie inclut dans les packs ESF+GARDERIE tels
que ci-dessus définis,
DIT
que les tarifs ci-dessus définis seront ceux effectivement encaissés par le
régisseur de la garderie sous son contrôle et celui du Comptable Public.
RESSOURCES HUMAINES
Point N°30 : Astreinte d’exploitation de la filière
technique
Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983
modifiée relative aux droits et obligations des fonctionnaires ;
Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant
dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;
Vu le décret n° 2001-623 du 12 juillet 2001 pris pour
l'application de l'article 7-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et relatif à
l'aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction
publique territoriale ;
Vu le décret
n° 2005-542 du 19 mai 2005 relatif aux modalités de la rémunération ou de la
compensation des astreintes et des permanences dans la fonction publique
territoriale ;
Vu le décret n° 2012-1406 du 17 décembre 2012
relatif à la rémunération ou de la compensation horaire ou en temps des
astreintes et des interventions effectuées par certains grades des directions
départementales interministérielles,
Vu le décret n° 2015-415 du 14 avril 2015
relatif à l’indemnisation des astreintes et à la compensation ou à la
rémunération des interventions aux ministères chargés du développement durable
et du logement ;
Vu
l’arrêté du 14 avril 2015
fixant les montants de l’indemnité d’astreinte et la rémunération horaire des
interventions aux ministères chargés du développement durable et du
logement ;
Vu l'avis du Comité Technique .
Considérant qu’il y a lieu d’instaurer le
régime des astreintes.
M. le Maire rappelle au conseil municipal
qu'il appartient à l'organe délibérant de déterminer, après avis du comité
technique compétent, les cas dans lesquels il est possible de recourir à des
astreintes, les modalités de leur organisation et la liste des emplois
concernés.
Le
décret n° 2005-542 du 19 mai 2005 fixe les modalités de la rémunération ou de
la compensation des astreintes et des permanences dans la fonction publique
territoriale. Il convient de préciser que l'astreinte est définie comme la
période pendant laquelle l'agent sans être à la disposition permanente et
immédiate de son employeur, a l'obligation de demeurer à son domicile, ou à
proximité, afin d'être en mesure d'intervenir pour effectuer un travail au
service de l'administration (article 2 du décret n° 2005-542 du 19 mai 2005).
M. le Maire propose donc l’instauration d’un régime
d’astreintes selon les modalités suivantes :
Motifs de recours aux
astreintes
Le régime
d’astreintes est instauré en vue d’effectuer la mission de déneigement des
voies communales en période hivernale avec le chargeur VOLVO et la lame TRIAX
en première intervention.
Modalités d'organisation
La période durant laquelle les agents pourront être placés sous
astreintes débutera le 15 décembre et prendra fin le 15 avril.
Les agents seront d’astreinte durant une semaine complète
L’agent d’astreinte devra à tout moment
pendant ces périodes d’astreinte être à proximité de son lieu de travail et pouvoir
intervenir dans un délai maximum d’une heure. Aucune autre obligation ne lui
sera imposée.
Moyens mis à disposition : Un téléphone portable confié aux agents pour l’alerte
d’intervention.
Modalités de rémunération des
astreintes et des interventions
Rémunération des astreintes : les agents concernés relevant de la
filière technique, les périodes d’astreintes ne pourront être que rémunérées et
ne pourront donner lieu à aucun repos compensateur.
Dans la limite des textes applicables aux agents de l’Etat, le montant
indemnisant l’astreinte est défini comme suit :
Les montants feront l'objet d'un ajustement automatique lorsque les
montants ou taux ou les corps de référence seront revalorisés ou modifiés par
un texte réglementaire.
Ces montants seront majorés de
50% lorsque l'agent sera prévenu de sa mise en astreinte pour une période
donnée moins de quinze jours francs avant le début de cette période.
Rémunération des interventions : les interventions effectuées dans le cadre des périodes d’astreintes
seront, selon le choix de l’agent, soit rémunérées soit compensées par
l’attribution d’un repos compensateur par application du régime des indemnités
horaires pour travaux supplémentaires en vigueur dans la commune.
Respect des garanties minimales de temps de
travail et de temps de repos
Un état récapitulatif des heures effectuées par les agents en période
d’astreintes sera réalisé hebdomadairement en vue de suivre et garantir le non
dépassement des plafonds d’heures. Cet état sera établi par le chef de service
et visé par le DGS.
Après en avoir délibéré, le conseil
municipal à l’unanimité,
CHARGE M.
le Maire de mettre en œuvre le dispositif des astreintes d’exploitations de la
filière technique pour la période hivernale,
DECIDE de mettre en œuvre
la rémunération ou la compensation le cas échéant et à défaut, les
interventions effectuées,
AUTORISE M. le Maire à prendre et à signer tout acte y afférent.
DECIDE d’inscrire aux budgets primitifs 2017 et 2018 les dépenses
correspondantes – chapitre 012.
OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC :
Point N°31 : tarifs d’occupation du domaine public
Exposé des motifs :
M. le Maire rappelle à l’assemblée les
sollicitations issues de plusieurs propriétaires de commerces d’Aussois afin
d’obtenir l’autorisation d’installer sur le domaine public communal une
terrasse à but lucratif.
Dans ces
conditions, compte tenu de l’intérêt de développer de tels aménagements
précaires, Monsieur le Maire propose de fixer un montant de redevance annuelle
à régler par les demandeurs selon la surface occupée et quelle que soit la
durée d’installation de la terrasse.
Il propose pour
2018 d’arrêter le prix au m² à 14.00 euros TTC et de fixer les modalités
d’occupation précaire du domaine public dans le cadre d’un arrêté communal de
voirie portant permis de stationnement sur la Commune d’Aussois.
D’autre part,
il convient de fixer le tarif applicable aux bénéficiaires de conventions
particulières d’occupation temporaire, liées à la saisonnalité et au
développement d’activités en lien avec l’animation à 105.00€.
M. MANOURY demande s’il est possible de communiquer un état des occupations
du domaine public qui ont été pratiquées l’année dernière, lors du prochain
conseil.
M. le Maire l’informe qu’il n’y a aucun problème, un état sera communiqué
aux conseillers municipaux.
Mme GROS demande ce qu’il en est de l’activité patinoire.
M. le Maire l’informe que la personne a arrêté son activité.
M. MANOURY fait remarquer que le conseil municipal fixe les tarifs des
droits d’occupation mais il souhaiterait également que les conventions soient
présentées au conseil. Il rappelle à M. le Maire qu’il a évoqué le problème de
surface de l’établissement le Cosy, il souhaite savoir ce qu’il en est.
M.DAMEVIN demande à M. le Maire s’il a renégocié avec cet établissement.
M. le Maire
l’informe que ce sujet a été évoqué à l’occasion d’une municipalité. Il
propose également de ressortir tous les dossiers.
M.DAMEVIN
rajoute qu’il y a de nombreuses discussions à ce sujet car les professionnels
ont le sentiment qu’il existe des traitements différenciés.
M. le Maire
souligne que le dossier des terrasses est sensible et déclenche
systématiquement des querelles.
M. DROT propose
de faire un point de l’ensemble.
Il fait
remarquer que, par exemple, la somme forfaitaire de 105 euros s’applique à de
nombreuses occupations sans tenir compte de la surface, ou que dans certains
cas ce forfait est appliqué à des activités commerciales qui ne s’acquittent
même pas de la CFE. Il propose au conseil municipal d’avoir une véritable réflexion
globale sur le sujet.
M. DAMEVIN
pense que dans ces conditions le conseil ne peut pas voter la convention pour
le Snow tubing.
M. MINAUDO
s’oppose à cette réflexion, car il pense que la commune ne peut pas remettre
aujourd’hui en question ce qui a été promis à Snow tubing . Il pense
également qu’il faut être très vigilant sur les demandes et les exploitations,
il reconnaît que 14€ du m² pour des professionnels cela représente peu.
M. MANOURY
demande si la redevance de 105€ est limitée à l’hiver.
M. DROT précise
que la commune délivre une autorisation jusqu’au 31 décembre.
M. MANOURY
pense qu’il est nécessaire de porter une réflexion sur ce sujet.
M. DROT propose
effectivement de réfléchir sur ce dossier mais il ne souhaite pas que le
conseil revienne sur ce qui a été convenu pour cet hiver.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal, par 9
voix POUR, 4 ABSTENTIONS et 1 VOIX CONTRE
DECIDE DE FIXER le montant de la redevance d’occupation du domaine public à 14.00€ le m²
pour les commerces d’Aussois et à 105.00€ pour les conventions particulières
d’occupation du domaine public accordées à titre précaire.
CHARGE M. le Maire de présenter au conseil les conventions d’occupation du domaine public
dans le cadre d’arrêtés individuels ;
CHARGE M. le Maire ainsi que M. le Receveur Municipal de l’exécution la présente
délibération.
Point N°32 : convention d’occupation du domaine public
– Snow Tubing
Exposé des motifs :
M. le Maire rappelle que dans le cadre de l’activité dite « Snow Tubing »,
une partie des parcelles communales n° 1902, 3410, 3449 et 3457, section D, à
la Dotta, sont mises chaque année à disposition de MM. Baptiste GASPARD et
Mickaël COL, pour une activité commerciale qui apporte une animation
supplémentaire sur la station.
La convention
conclue avec MM. GASPARD et COL est une convention d’occupation temporaire,
conclue pour une année et non renouvelable par tacite reconduction.
Le montant de
la redevance pour l’année 2016/2017 était fixé à 105.00€ pour la saison.
Il donne
lecture de la convention d’occupation temporaire de terrains communaux à passer
avec MM. Gaspard et Col, pour l’hiver 2017/2018.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal à
l’unanimité :
VALIDE la convention temporaire d’occupation du domaine public avec MM GASPARD et
COL
DECIDE DE FIXER le montant de la redevance d’occupation du domaine public pour l’hiver
2017/2018 à 105.00€
AUTORISE M. le Maire à signer la convention à intervenir.
Point N°33 : remboursement de frais
M. le Maire cède la parole à M.
DROT.
Exposé des motifs.
M. DROT rappelle qu’il
arrive très exceptionnellement qu'un élu soit amené à faire des achats auprès
de fournisseurs non répertoriés par la mairie.
Aussi, il propose qu’en cas d’achat de ce type, l’élu utilise son
moyen de paiement personnel et se fasse ensuite rembourser sur présentation de
la facture d’achat et d’un certificat attestant qu’il a bien réglé cette
facture sur ses deniers propres.
Ces opérations sont peu fréquentes mais nécessitent la prise d’une
délibération par le conseil municipal autorisant le remboursement de ces
achats.
En l’occurrence, il s’agit des petits achats que pourrait effectuer
Mme GROS Sandrine pour la préparation des cadeaux que les enfants de l’école
confectionneront pour les personnes âgées de la commune.
Mme Sandrine GROS est, dans ces conditions, autorisée à engager les
finances de la commune à hauteur maximale de 600€ TTC. Les sommes engagées par
Mme Sandrine GROS lui seront personnellement remboursées sur présentations de
justificatifs attestant qu’elles ont bien été réglées sur ces deniers propres.
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal, à l’unanimité :
FIXE le montant maximum des sommes que Mme GROS
peut engager au nom de la commune à 600€ TTC,
AUTORISE M. le Maire à
rembourser à Mme Sandrine GROS les sommes réglées sur ces fonds propres, sur
présentation de justificatifs attestant qu’elle a réglée par ses propres soins
lesdites sommes.
Point N°34 : état d’assiette 2018 (coupe de bois)
Exposé des motifs.
M. le Maire rappelle au
conseil municipal que chaque année, les services de l’ONF proposent de réaliser
une coupe de bois dans la forêt soumise.
Pour 2018, les services de l’ONF proposent de traiter les Parcelles 34
et 35 – bois du Nant, soit 1 800m3.
Toutefois, M. le Maire tient à préciser que la coupe de bois prévue en
2017 sur les parcelles 29 et 35, Bois du Nant, n’a pas été réalisée par manque
de disponibilité de l’entreprise chargée du câble et en conséquence, il lui
semble peu opportun de lancer une nouvelle coupe sur 2018 qui a toutes les
chances de ne pas être réalisée.
M. le Maire précise que pour réaliser la coupe prévue en 2018 il est
faut prévoir l’intervention d’une pelle mécanique. M. FRESSARD pense que l’ONF
exagère et qu’ils ne sont pas pressés de réaliser cette coupe d’autant qu’il
faudra prévoir la réalisation d’une piste.
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal, à l’unanimité :
DECIDE D’AJOURNER la coupe
de bois prévue sur les parcelles 34 et 35 sur 2018,
DE REPORTER cette
réalisation sur l’exercice 2019,
DIT que le conseil
municipal validera, par délibération, la réalisation de la coupe des parcelles
34 et 35 ainsi que le montant prévisionnel du budget alloué à cette
opération, fin 2018.
Point N°35 : association « Fort
Marie-Christine » - désignation de la personne habilitée à convoquer
l’assemblée générale.
M. le Maire
passe la parole à M. DROT.
M. DROT rappelle que le Conseil municipal a
demandé un audit sur la situation juridique, financière et fiscale de
l’association « Fort Marie-Christine » et informe le Conseil que le
cabinet KPMG, à qui cette mission a été confiée, a indiqué être en mesure de
rendre son rapport dans quelques jours.
Il est donc proposé que le Conseil soit réuni en session
spéciale le 12 décembre pour entendre le représentant de KPMG.
Parallèlement il est
indispensable que l'association prenne connaissance de ce rapport car c'est elle
qui aura à prendre les décisions induites par son contenu.
Or en raison de carences
dans la gestion de cette association, il s'avère que celle-ci n'a plus ni
bureau ni président légitime depuis plus de dix ans. Ainsi, il n'y a personne
qui soit habilité à convoquer directement un Conseil d'Administration.
Il est donc nécessaire
que l'un des membres fondateurs de l'association prenne l'initiative de réunir
une Assemblée Générale seule instance habilitée à rétablir une gouvernance
légitime.
En conséquence il est demandé au Conseil Municipal :
- de décider que la Commune d'Aussois, en tant que membre fondateur
de l'association, prenne l'initiative de convoquer une Assemblée Générale,
- de désigner
les conseillers municipaux à qui elle donne mandat de fixer l'ordre du jour de
cette Assemblée Générale et d'émettre les convocations.
Le conseil municipal,
après en avoir délibéré, par :
13 Voix POUR
1 ABSTENTION (Alain
MARNEZY, Maire)
DECIDE en tant que membre fondateur de
l'association, de prendre l'initiative de convoquer une Assemblée Générale de
l’association « Fort Marie-Christine »,
DESIGNE M. Bernard DROT
et M. Didier MANOURY en
qualité de personnes habilitées par
le conseil municipal pour convoquer l’assemblée générale de l’association
« Fort Marie-Christine » et en fixer l'ordre du jour.
QUESTIONS
DIVERSES :
M. FRESSARD souhaite avoir des
informations concernant le projet des sculptures dans la forêt.
M. DAMEVIN rappelle que le
conseil souhaité qu’une réunion soit organisée avec le sculpteur pour faire un
point.
M. le Maire l’informe que rien n’a été voté
depuis.
M. DAMEVIN souhaite juste qu’une
rencontre soit prévue avec Serge COUVERT comme cela avait été décidé.
M. le Maire demande quelles sont
les personnes qui souhaitent suivre ce dossier
M. DAMEVIN rappelle de MM
FRESSARD, PELISSIER et AGUSTIN étaient parties prenantes.
M. FRESSARD signale que M.
COUVERT de sa propre initiative créer des chemins dans la forêt, ce qui lui
paraît très étonnant.
M. le Maire se charge de
provoquer une réunion à ce sujet.
Information sur les déclarations de sous-traitant :
Famille
PLUS :
M. le Maire informe le conseil
municipal que l’organisation du séminaire FAMILLE PLUS sur 3 jours, accueillant près d’une centaine
de participants se tiendra à AUSSOIS.
M. AUGUSTIN demande où aura lieu
l’hébergement.
M. le Maire l’informe que
le centre CCAS EDF est pressenti sous réserve de ses disponibilités
VIA
FERRATA :
M. le Maire
informe le conseil municipal que le contrat avec TEC FUN arrive à échéance en
fin d’année. Il propose la création d’un groupe de travail pour réfléchir sur
un nouveau contrat. Il propose également de faire un bilan des investissements
réalisés sur les via ferrata depuis 10 ans.
Il rappelle
également que le sort de certaines via ferrata, parmi les plus pratiquées, est
étroitement lié à l’état du Fort Victor Emmanuel. Cette année, l’entreprise
JACQUET est intervenue sur des maçonneries qui menaçaient directement la via
ferrata des Diablotins.
M. DAMEVIN pense
que pour cette année, la commune n’a pas beaucoup investi dans les via ferrata.
M. DROT fait
remarquer qu’effectivement vu l’image véhiculée par les via ferrrata, ce n’est
pas très cher payé.
M. DAMEVIN
rappelle que c’est une très belle activité pour la commune et pour l’ensemble
de la Haute Maurienne.
M.MINAUDO signale
que c’est le plus grand parcours de via ferrata de France.
M. le Maire
informe le conseil qu’au moins deux via ferrata passent sous les murailles du fort qui présentent
un danger. Il faudrait presque recrépir les murs des forts.
M. MANOURY ne
pense pas que l’on aurait laissé les murs s’effondrer même en l’absence de via
ferrata. C’est la préservation des forts qui pose problème et peux rendre
dangereux les parcours exposés.
M. MINAUDO pense
que quand il y a un risque il faut fermer.
M le Maire
explique que de nombreuses couvertines ont disparu et en conséquence les crépis
se détériorent et les pierres se désolidarisent.
M. DAMEVIN
demande si dans le cadre des activités de pleine nature les via ferrata
pourraient être transférées à la CCHMV.
M. le Maire
l’informe que son collègue, le maire d’Avrieux serait prêt à donner les via
ferrata à l'intercommunalité.
M. DAMEVIN pense
que le risque est de voir les forts de l’Esseillon être transférés à la CCHMV.
M. MINAUDO est
prêt à participer à un groupe de travail.
M. COLLY propose
d’interpeler le Département sur l’état du fort et ce qui peut être fait.
M.POILANE fait
remarquer qu’il n’y a pas que l’état du fort.
M. MINAUDO
confirme qu’il y a de nombreux rochers
qui bougent dans les gorges du Diable, d’où les interventions du conseil
départemental de la Savoie.
M. POILANE pense
que le Département peut cibler les via ferrata comme il l’a fait pour la PSD.
M. le Maire fait
remarquer que les bénévoles des chantiers de restauration du Fort interviennent
en priorité sur les structures maçonnées dont l’état présente un danger pour
les pratiquants des via ferrata. Cependant, il reconnaît que ces interventions
ont des limités.
Courrier de M. VALLOIRE :
M. le Maire explique au conseil
municipal que la situation est compliquée.
En dessous du terrain servant de stockage de matériel divers à la famille FRESSARD
dit BOY, la parcelle route de la villette est en indivision et en 2012 il avait
proposé l’acquisition d’une partie de cette indivision soit 800m². Le dossier
n’a toujours pas été régularisé par le notaire.
M. DROT demande qui est l’autre indivisaire .
M. le Maire l’informe qu’il s’agit
d’un certain Régis LATHOUD .
M. DROT rappelle que légalement
la commune ne peut prétendre être propriétaire.
M. DAMEVIN propose de faire la
démarche
M. DROT demande si la SAFER a- purgé son droit de préemption.
M. DAMEVIN demande s’il y a d’autres
solutions .
M. MANOURY a demandé à M. COLLY
s’il voulait louer l’espace face à son bâtiment afin d’y entreposer 5 à 6 véhicules. Ce dernier a répondu qu’il ne
souhaitait pas louer.
M. le Maire propose de débattre
à nouveau de ce point devant les difficultés à trouver une solution qui
pourrait satisfaire l’ensemble des parties.
SALAGE :
M. DAMEVIN demande où on en est
du salage.
M. le Maire propose que le
groupe de travail se réunisse pour prendre les décisions adéquates, le lundi
soir à 17h30.
BARRIERE
DU CAMPING :
M. DAMEVIN regrette
que les travaux commandés n’aient pas été réalisés.
Il indique que
l’entreprise qui doit mettre en place la barrière du camping ne pourra plus
intervenir avant le mois de janvier. Il s’étonne que cette barrière ne soit
toujours pas installée et qu’aucun agent des services de la commune n’ait pris
soin de la faire stocker à l’abri.
L’ordre du jour étant épuisé la séance est levée à
00H10mm.